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Le samedi 26 juin au Caire, le Parlement arabe a tenu une réunion extraordinaire sur l’ingérence de l’Union européenne (UE) dans la crise bilatérale entre le Maroc et l’Espagne. Lors de cette rencontre, le Parlement arabe a condamné la résolution de l’UE qui blâme le Maroc pour l’afflux de migrants irréguliers à Sebta et Melilia à la mi-mai.
L’Algérie a refusé de se joindre à la délégation parlementaire pour condamner la résolution de l’UE. Fort heureusement, les manœuvres de l’Algérie ont été ignorées par les autres pays et ont suscité l’indignation de la délégation parlementaire jordanienne, qui a qualifié la décision d’Alger de contraire à l’unité arabe.
De plus, outre sa condamnation de la résolution du Parlement européen du 10 juin, le Parlement arabe a mis l’accent sur «la nécessité d’ouvrir le dossier des villes marocaines de Sebta et Melilla et des îles marocaines occupées, pour régler cette situation qui relève de l’ère coloniale».
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