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Brahim Ghali est désormais en Algérie

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Dans la nuit du mardi 1er au mercredi 2 juin, le Front Polisario a affirmé que son leader Brahim Ghali a quitté l’Espagne depuisl’aéroport de Pampelune quelques heures seulement après avoir témoigné devant l’Audience nationale espagnole. Jalil Mohamed, porte-parole du groupe séparatiste, a assuré par la suite au quotidien espagnol El Pais que Ghali est arrivé « sain et sauf » en Algérie à bord d’un avion sanitaire privé français.

Citant des sources du ministère espagnol des Affaires étrangères, le journal rapporte que le chef du Polisario a quitté la péninsule ibérique en utilisant les mêmes fausses pièces d’identité et passeport falsifié avec lesquels il est entré le 18 avril dernier dans le pays. La cheffe de la diplomatie espagnole a quant à elle soutenu que le Maroc a été avisé de ce départ « par voie diplomatique ». Notons que le gouvernement ibérique a à maintes reprises précisé qu’il a accepté d’accueillir Brahim Ghali dans l’hôpital San Pedro de Logroño pour des raisons humanitaires, notamment après son infection à la Covid-19.

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Ainsi, malgré la crise diplomatique qu’a provoquée l’Espagne avec le Maroc en hébergeant le leader séparatiste, le juge Santiago Pedraz n’a pas adopté de mesures conservatoires à l’encontre de Ghali. Ce dernierest accuséde »torture », de « génocide », d’ »enlèvement » etde « viol ». Pedraz a cité le « manque de preuves » des plaignants qui ont déposé des plaintes contre Ghali ainsi que leur échec à « démontrer l’existence de motifs suffisants pour le tenir pour responsable d’un quelconque crime ». De plus, ledit juge a rejeté les appels de l’accusation à maintenir le dirigeant du Polisario en détention provisoire, déclarant qu’il était libre de quitter l’Espagne dès son rétablissement complet de la Covid-19.

Par ailleurs, Madrid a exprimé son souhaitde reprendre des relations diplomatiques normales avec le Maroc après le départ de Ghali, mais Rabat ne semble pas vouloir jeter cette affaire aux oubliettes. Pour le moment, tout porte à croire qu’il n’ya pas, ou peu, de chances que les deux pays puissent réparer et reprendre leurs liens politiques, autrefois amicales et très étroits.

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Avec le départ rapide du leader du Polisario d’Espagne, plusieurs observateurs se demandent désormais si Santiago Pedraz a agi en pleine conformité avec la loi espagnole, ou si des motivations politiques l’ont forcé à libérer Ghali.Une chose est sûre, le retour de Ghali en Algérie sans un procès complet et transparent risque de détériorer davantage les futures relations diplomatiques entre le Maroc et l’Espagne.

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