Temps de lecture : 2 minutes

Accueil / Articles Afrique / Afrique / Économie / Transition énergétique : l’Afrique riche en réserves minérales

Transition énergétique : l’Afrique riche en réserves minérales

Temps de lecture : 2 minutes


Temps de lecture : 2 minutes

L’Afrique recèle un vrai potentiel minier. Selon un rapport publié, en novembre dernier, par l’ONG Natural resource governance institute (NRGI), le continent détient entre 20% et 90% des réserves mondiales de 11 minéraux nécessaires à la transition énergétique comme les métaux du groupe du platine, le cobalt, le chrome et le zircon.

Le rapport s’intitule « Triple win : How mining can benefit Africa’s citizens, their environment and the energy transition ». Il précise que l’Afrique dispose de plus de 90% des réserves planétaires des métaux du groupe du platine (ruthénium, rhodium, palladium, osmium, iridium, platine et rhénium). Ces métaux sont notamment utilisés dans la fabrication des piles à combustible, des électrolyseurs nécessaires à la production de l’hydrogène vert et des catalyseurs automobiles.

Aussi, le continent abrite 80% des réserves mondiales de phosphate utile à la fabrication des cathodes des accumulateurs LFP (Lithium, Fer, Phosphate) et des engrais. Il détient, en outre, 19% des réserves mondiales de métaux indispensables à la fabrication d’un véhicule électrique standard alimenté par une batterie.

Le continent est encore peu exploré

De plus, l’Afrique dispose de parts importantes des réserves mondiales de neuf autres minéraux indispensables pour la fabrication des solutions de stockage d’énergie, des panneaux photovoltaïques, des pales d’éoliennes et de divers composants des véhicules électriques. Il s’agit du manganèse (55% des réserves mondiales), du cobalt (44%),  de l’ilménite (43%), de l’yttrium (43%), du chrome (40%), du vanadium (30%), du bauxite (22%), du graphite (21%) et du zircon (20%).

Néanmoins, le continent est encore peu exploré puisqu’il possède la plus faible concentration de richesses minérales connues dans le monde, souligne l’ONG. Une exploration plus poussée pourrait ainsi révéler de nouveaux gisements de minéraux critiques.