Rwanda : la croissance du PIB réel a atteint 9,7% au 1er trimestre 2024
Le président du Rwanda, Paul Kagame . DR La banque mondiale a annoncé dans un rapport que le PIB réel du Rwanda a progressé de 9,7% au premier trimestre 2024, dépassant ainsi le taux de croissance moyen de 8,2% enregistré en 2023.
Intitulé «Accelerating skills development to foster private sector growth in Rwanda», le rapport indique que cette performance est due à une consommation des ménages robuste. Celle-ci reflète certaines améliorations sur le marché du travail, ainsi que des investissements importants qui ont été les principaux moteurs de la croissance au Rwanda au début de l’année 2024. Le document souligne que ces performances ont été enregistrées dans un contexte marqué par un ralentissement de l’économie mondiale.
L’inflation, qui avait atteint plus de 21% en 2023, s’est progressivement atténuée grâce au resserrement des politiques monétaires et à la baisse des prix alimentaires. En août 2024, elle est descendue à 5% en glissement annuel, entrant dans la fourchette cible de la Banque nationale du Rwanda.
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En ce qui concerne le marché du travail rwandais, il a connu une reprise notable avec la création de plus de 500.000 emplois au quatrième trimestre 2023, marquant ainsi la plus grande réduction du chômage depuis 2019. Les femmes ont légèrement plus bénéficié de cette expansion.
Selon Calvin Djiofack Zebaze, économiste principal de la Banque mondiale pour le Rwanda, l’expansion du marché du travail a été généralisée, les femmes en bénéficiant légèrement plus que les hommes. «Pour tirer parti de sa jeunesse, le Rwanda doit accroître la participation de la population active, car 2,8 millions dès 8,1 millions de personnes en âge de travailler sont employées à plein temps», a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le rapport souligne également l’importance du développement des compétences pour soutenir la croissance du secteur privé. Il recommande d’augmenter les investissements publics dans l’éducation, notamment dans l’enseignement technique et professionnel (EFTP) et l’enseignement supérieur, pour mieux répondre aux besoins du marché du travail.