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Libreville veut relancer une nouvelle «Air Gabon»

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Pour leur discours du Nouvel An, les chefs d’État africains se sont livrés à la quête d’une «bonne nouvelle» à annoncer au peuple, quitte à prendre des engagements parfois intenables. Le président de la Transition au Gabon, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema a, lui, promis à ses concitoyens de relancer l’aventure d’une nouvelle compagnie aérienne après la faillite d’Air Gabon qui faisait tant la fierté des Gabonais. Jusqu’à présent, aucune tentative d’un successeur à Air Gabon n’avait réussi. Cette fois sera peut-être la bonne, croit savoir le chef de l’État gabonais.

«L’envol que nous voulons pour notre pays nous commande la création d’une nouvelle compagnie aérienne nationale», a annoncé Oligui Nguéma dans son allocution télévisée du 31 décembre avec l’objectif affiché d’assurer la souveraineté du pays pour son désenclavement international. Il ne s’est pas limité à cette «bonne nouvelle». Le Général Oligui Nguéma a également relancé le projet de construction de l’aéroport d’Andem, situé à près de 80 km de Libreville, un projet initié par son prédécesseur Ali Bongo Ondimba avant qu’il ne soit abandonné en plein vol.

Le président de la Transition a révélé que les études techniques sur ces deux projets «nationaux» se poursuivent et qu’elles allaient expliciter les raisons profondes à l’origine de la faillite d’Air Gabon qui avait réussi à faire de Libreville le principal hub régional d’Afrique centrale.

Les experts mandatés par la Présidence vont devoir décrypter les raisons qui ont conduit plusieurs compagnies aériennes africaines à la faillite. Toutes ont en commun la mauvaise gestion en plus d’un business plan erroné. CamerCo au Cameroun, Air Sénégal au Sénégal, Air Ivoire en Côte d’Ivoire ou Congo Airways en RDC, ont toutes un dénominateur commun : l’incurie de ses gestionnaires et les dégâts des interférences politiques.