Temps de lecture : 2 minutes

Accueil / Articles Afrique / Afrique / Le Mali, au cœur des débats du sommet de l’Uemoa de ce samedi

Le Mali, au cœur des débats du sommet de l’Uemoa de ce samedi

Temps de lecture : 2 minutes


Temps de lecture : 2 minutes

Le dossier malien sera probablement au cœur du sommet extraordinaire de l’Union économique monétaire ouest-africaine (Uemoa), qui se tient ce samedi 4 juin à Accra, au Ghana. Dans un communiqué, l’Uemoa précise que cette «session sera consacrée, notamment, à la situation sociopolitique» de la région.

La même source indique que cette réunion sera tenue après la session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Cette dernière sera pour sa part consacrée à la situation au Burkina Faso, en Guinée et au Mali.

La concomitance des deux sommets peut être un bon signe pour le Mali. En effet, la tenue de ces deux sommets le même jour et dans la même ville pourrait conduire à une décrispation entre ces deux organisations régionales et les autorités de la transition malienne.

La junte est pour sa part prête à accepter un calendrier de transition de 24 mois avant la tenue des prochaines élections qui devraient permettre le retour des civils au pouvoir.

Selon la presse malienne, si la Cédéao, qui préconisait 16 mois de transition, sans compter les deux ans écoulés, accepte cette proposition, elle pourrait prononcer la levée de l’embargo. Et, de son côté, l’Uemoa pourrait aussi lever les sanctions financières sur le Mali, estime la même source.

Par ailleurs, dans une récente sortie médiatique, Macky Sall, président sénégalais et président en exercice de l’Union africaine (UA), a laissé entendre qu’un accord avec la junte malienne était envisageable. «Les putschistes sont au pouvoir depuis 20 mois. Nous acceptons de leur laisser 16 mois de plus. La junte, elle, a parlé de rester encore 24 mois, j’estime que, en prenant surtout en considération les souffrances du peuple malien, nous pouvons nous mettre d’accord sur une échéance qui serait comprise entre 16 et 24 mois», a-t-il indiqué.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire

Recommandé pour vous


La Libye de Kadhafi était-elle un eldorado ?

Libye : vers un nouveau gouvernement, 10 ans après le renversement de Kadhafi

À l’approche du 10e anniversaire du soulèvement libyen qui a renversé le r…

Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger © DR

Le Maroc salue la nomination d’une autorité exécutive temporaire en Libye

Dimanche 7 février, le Maroc a salué l’élection, par le Forum de dialogue …

Alexis Thambwe Mwamba

RDC : démission du président du Sénat

Le président de la République démocratique du Congo (RDC) Félix Tshisekedi…

Mahmoud Hussein

L’Égypte libère le journaliste d’Al-Jazeera Mahmoud Hussein

Après quatre longues années de détention préventive, notre confrère M…

ONU Libye

Libye : le pouvoir exécutif unifié enfin élu

Mohammad Younes Menfi a été élu vendredi président du Conseil présidentiel…

Covid-19 : le Maroc plaide pour un dispositif de surveillance génomique

Covid-19 : le Maroc plaide pour un dispositif continental de surveillance génomique

Le Maroc a appelé à la création d’une plateforme africaine pour la surveil…