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Employabilité : les universités africaines à la peine

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L’écart persistant entre les formations académiques et les compétences requises par le marché de l’emploi reste une réalité en Afrique. Une poignée d’universités du continent peine à préparer adéquatement leurs diplômés pour le monde professionnel.

Le classement des 250 meilleures universités mondiales en termes d’employabilité des étudiants met en lumière cette situation préoccupante pour l’Afrique. Quatre établissements du continent se retrouvent en bas de ce classement. En tête, l’Université du Cap en Afrique du Sud occupe la 245e place mondiale, suivie par l’Université Hassan II de Casablanca au Maroc à la 248e position et l’Université du Caire en Égypte à la 249e position. L’Université de Stellenbosch en Afrique du Sud ferme la marche à la 250e place.

Établi par le cabinet de conseil en ressources humaines Emerging et publié exclusivement par Times Higher Education, ce classement évalue la capacité des établissements à préparer leurs diplômés pour le marché de l’emploi. Il se base sur les retours de recruteurs de grandes entreprises, prenant en compte une trentaine de critères dans leur évaluation.

Ces résultats mettent en lumière une réalité préoccupante : le faible taux d’employabilité des diplômés en Afrique. Les experts pointent du doigt la qualité de la formation comme principal facteur. Malgré les réformes entreprises dans de nombreux pays du continent, les systèmes éducatifs du supérieur peinent à aligner les programmes avec les besoins réels des entreprises, créant ainsi un décalage problématique pour l’insertion professionnelle des diplômés.