Temps de lecture : 2 minutes

Eau/Agriculture : destins liés

Temps de lecture : 2 minutes


Temps de lecture : 2 minutes

Plus fréquents, les épisodes de sécheresse ont des conséquences néfastes sur l’ensemble de l’économie. Au Maroc, le PIB agricole est entré huit fois en récession au cours des vingt dernières années du fait de la sécheresse. Si le réchauffement climatique explique pour une bonne partie ces dérèglements, le déficit d’investissements dans le secteur de l’eau, principalement en Afrique subsaharienne, met également en danger la vie de millions d’africains, l’accès à l’eau potable et aux services d’assainissement étant encore un luxe.

Temps de lecture : 2 minutes

La gestion de l’eau en Afrique sera clé pour l’avenir. D’ici 2030, près de 120 millions Africains seront exposés à des sécheresses, inondations et des chaleurs extrêmes si rien n’est fait pour contrer les tensions hydriques, a alerté l’Organisation météorologique mondiale.



Avec des économies souvent peu diversifiées où l’agriculture tient une place prépondérante, les épisodes de sécheresse, de plus en plus fréquents, ont des conséquences néfastes sur l’ensemble de l’économie. Au cours des vingt dernières années, le PIB agricole du Maroc est entré huit fois en récession du fait de la sécheresse. L’on est passé d’une tous les dix ans à une tous les deux ans en moyenne, au cours de la dernière décennie, selon les spécialistes. Si le réchauffement climatique explique pour une bonne partie ces dérèglements, le déficit d’investissements dans le secteur de l’eau met également en danger la vie de millions d’africains, l’accès à l’eau potable étant encore un luxe. Dans de nombreuses villes, surtout en Afrique subsaharienne, les infrastructures et services liés à l’assainissement de l’eau sont quasiment inexistants. En Afrique subsaharienne, 70% des habitants ne sont reliés à aucun réseau d’assainissement.



Les besoins de financement dans le secteur de l’eau sont estimés à pas moins de 20 milliards de dollars par an. Or, l’engagement des États reste très faible et ne dépasse guère 0,5% du PIB dans la plupart des pays. La crise du coronavirus, la flambée des prix des matières premières et l’amorce de la normalisation de la politique monétaire américaine rétrécissent significativement les marges de manœuvres budgétaires. Cela va nécessiter plus d’ingéniosité pour développer les financements innovants et mobiliser tout le potentiel des partenariats public-privé. 



 


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire

Recommandé pour vous


CAN 2023 : les chapeaux sont connus

CAN 2023 : les chapeaux sont connus

La Coupe d'Afrique des Nations 2023, prévue en Côte d'Ivoire du 13 janvier …

Libye : plus de 43.000 déplacés après les inondations

Libye : plus de 43.000 déplacés après les inondations

Plus de 43.000 personnes ont été déplacées selon l'ONU par les inondations …

Le colonel Doumbouya à la tribune de l'ONU

Doumbouya à l’ONU : «l’Afrique de papa, la vieille Afrique, c’est terminé»

Le colonel Mamady Doumbouya, chef de la junte guinéenne, a pris la parole d…

Aviation africaine : un horizon de croissance prometteur

Dans un contexte où l’aviation africaine se profile comme un secteur en ple…

Niger : Bazoum saisit la justice ouest-africaine pour obtenir sa libération

Après deux mois de détention, le président nigérien destitué, Mohamed Bazou…

Libye : colère et deuil à Derna

Libye : colère et deuil à Derna

La ville de Derna, située dans l’est de la Libye, est toujours en deuil dep…