La SADC tient un sommet extraordinaire sur la situation en RDC
Les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la SADC. DR Les dirigeants des pays membres de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) se réunissent en visioconférence, ce jeudi. Ce sommet extraordinaire sera présidé par le chef de l’Etat zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa, vise principalement à éclaircir l’avenir de la force militaire de la SADC déployée en République démocratique du Congo (RDC), où le conflit dans l’est du pays s’intensifie.
Ce sommet fait suite à une réunion de la troïka de la SADC, tenue le 6 mars, qui avait formulé plusieurs recommandations en matière de politique, de défense et de sécurité. Les chefs d’État doivent désormais valider ces propositions et statuer sur la situation de la mission militaire régionale, la SAMIDRC, déployée en RDC après le retrait de la force de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), dont Kinshasa avait exigé le départ.
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Il faut préciser que depuis la chute de Goma aux mains du groupe armé AFC/M23 fin janvier, les troupes de la SADC se retrouvent dans une situation incertaine. Selon RFI, une source congolaise proche du dossier souligne que la force est actuellement encerclée par le Rwanda, rendant son maintien difficile. Un retrait progressif semble être la piste privilégiée, bien que la question de son remplacement reste en suspens.
Cette réunion s’annonce cruciale pour déterminer l’avenir de la SAMIDRC d’autant plus qu’elle subit de lourdes pertes ces derniers temps dans les affrontements contre le M23 et ses alliés. Pour certains observateurs, au-delà de ce sommet, une solution pourrait émerger lors de la prochaine réunion des ministres des Affaires étrangères de la SADC et de l’EAC, attendue depuis plusieurs semaines.
Ce sommet est vital pour la stabilité de la région. Il devra répondre aux inquiétudes sur la sécurité en RDC, tout en conciliant les intérêts des acteurs régionaux impliqués. Les décisions prises pourraient redéfinir la stratégie militaire et diplomatique de la SADC face à la crise persistante dans l’est congolais.