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Quatre ans après l’adoption définitive du GMT+1, cette mesure ne fait toujours pas l’unanimité. Visant principalement à économiser l’énergie du pays, le changement d’heure affecte cependant plusieurs aspects de la vie des Marocains. Plusieurs parents appellent à la mise en place de nouveaux horaires scolaires plus adaptés, notamment dans le monde rural. De plus, ce changement, qui intervient toujours deux fois par an, avant et après le mois de Ramadan, affecte aussi la santé des citoyens, perturbant leur sommeil et bouleversant leur équilibre hormonal. Par ailleurs, le Maroc souffre d’une crise d’apprentissages. Deux enfants sur trois sont incapables de lire ou de comprendre un texte simple à l’âge de 10 ans. D’après le ministre de l’Intérieur, le manque d’assimilation des connaissances de base, notamment la lecture, les mathématiques et les sciences, sont à l’origine de cette problématique, d’où la nécessité d’adopter une nouvelle approche pour offrir un meilleur encadrement scolaire basée sur les échanges et le jeu. Aziz Akhannouch est intervenu ce lundi lors du sommet onusien sur la transformation de l’éducation. Devant un parterre de hauts responsables, le chef du gouvernement a évoqué la réforme du système éducatif marocain. Tout en s’alignant sur les objectifs du Nouveau modèle de développement et du développement durable, cette feuille de route repose sur trois axes majeurs : l’enseignant, l’étudiant et les établissements d’enseignement. Objectif : réduire le taux d’abandon scolaire à l’horizon 2026.
À demain ! N'oubliez pas de consulter notre vidéo récap de la journée.
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