Le Mali, le Niger et le Burkina Faso quittent l’OIF
De gauche à droite: Assimi Goïta,
Président intérimaire du Mali; Abdourahamane Tiani
Président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie du Niger; brahim Traoré
Président de la Transition du Burkina Faso © Mahamadou Hamidou/REUTERS Le Mali a annoncé, ce mardi, son retrait de l’organisation internationale de la francophonie, lui reprochant d’avoir adopté «une attitude partiale depuis l’instauration de sa politique de transition». En effet, «depuis l’avènement de la transition, au lieu d’accompagner le Mali dans la réalisation des aspirations légitimes de son peuple, l’OIF s’est illustrée par l’application sélective des sanctions et le mépris pour la souveraineté du Mali», indique le ministère des affaires étrangères malien dans une lettre adressée à son homologue français.
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Le Mali, membre fondateur de l’Agence de coopération culturelle et technique (ACCT), devenue l’OIF, rappelle pourtant son attachement historique aux valeurs de la Francophonie. Toutefois, il estime que son maintien au sein de l’organisation est «incompatible avec ses principes constitutionnels».
La décision du Mali intervient au lendemain d’une annonce similaire de ses deux voisins et alliés, le Niger et le Burkina Faso qui ont annoncé leur retrait de l’organisation lundi. Dans ce sens, les trois pays qui forment l’Alliance du Sahel accusent l’organisation de devenir «un instrument politiqué téléguidé».