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Cameroun : crise dans l’enseignement supérieur

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Au Cameroun, le secteur de l’éducation est en crise. Les enseignants des universités d’État, comme ceux du primaire et du secondaire, ont lancé une grève à durée indéterminée. Ce mouvement, initié par le principal syndicat des enseignants du supérieur, le Syndicat national des enseignants du supérieur (Synes), vise à améliorer les conditions de travail des éducateurs.

11 universités publiques au Cameroun sont à l’arrêt

Les 11 universités publiques du pays, réparties dans les dix régions camerounaises, souffrent de cet arrêt des cours. Cette suspension a pris effet ce 16 octobre 2023. Le Synes exige du gouvernement le paiement immédiat de la troisième tranche de la prime spéciale de modernisation de la recherche pour l’année 2023. Cette prime, mise en place en 2009, vise à soutenir la recherche dans les universités camerounaises. Toutefois, de nombreux enseignants ont dénoncé la non-tenue totale de cet engagement.

Revendications et dette académique

Le Synes demande par ailleurs des éclaircissements sur l’état actuel de la dette académique. Il revendique aussi l’établissement d’un calendrier de paiement à court terme. Alors que la rentrée académique a récemment commencé dans la plupart des universités publiques, cette grève risque de perturber les activités éducatives dans tout le pays.

Pour rappel, les enseignants sont déjà affectés par des retards de paiement. Des inquiétudes croissantes sont de plus soulevées quant à leurs conditions de travail. Une situation qui souligne les tensions persistantes dans le système éducatif camerounais. Désormais, la résolution de cette crise est impérative pour garantir un environnement éducatif stable et productif dans le pays.