Temps de lecture : 3 minutes

Accueil / Articles Afrique / Afrique / Soudan : démission du premier ministre suite à de violentes manifestations

Soudan : démission du premier ministre suite à de violentes manifestations

Temps de lecture : 3 minutes


Temps de lecture : 3 minutes

Le premier ministre soudanais Abdalla Hamdok a démissionné ce dimanche. Cette décision est intervenue après que trois manifestants ont été tués par les forces de sécurité soudanaises lors de protestations anti-coup d’État près de la capitale du pays, précise le Comité central des médecins soudanais (SCDC). Dans un discours télévisé, Hamdok a déclaré qu’il se retirait pour laisser la place «aux filles ou aux fils» du pays pour achever la période de transition. Il a également félicité le peuple soudanais pour sa détermination à réclamer «la liberté et la justice» pendant ses manifestations, ajoutant : «Vous aurez certainement un avenir meilleur grâce à votre enthousiasme révolutionnaire».




Lire aussi : Soudan : coup de théâtre politique et grogne croissante de la population




Lors de son discours, Hamdok a souligné : «Il convient de mentionner que mon acceptation de la tâche au poste de premier ministre en août 2019 était fondée sur un document constitutionnel et un consensus politique entre les composantes civiles et militaires, que j’ai prêché comme un modèle soudanais unique, mais il n’a pas survécu avec le même degré d’engagement et d’harmonie avec lequel il a commencé».




Lire aussi : Soudan : nouvelle manifestation meurtrière à Khartoum




Notons que depuis 2019, le Soudan a été dirigé par une alliance précaire entre les groupes militaires et civils. Mais en octobre dernier, les militaires ont pris le contrôle, dissolvant le Conseil souverain et le gouvernement de transition qui partagent le pouvoir, et détenant temporairement Hamdok. Le chef militaire du pays, le général Abdel Fattah Al-Burhan, a par la suite réintégré le premier ministre en novembre dans le cadre d’un accord entre les dirigeants militaires et civils. Selon cet accord, Hamdok redeviendrait le chef du gouvernement de transition, qui a été établi pour la première fois après l’éviction de l’homme fort, le président Omar Al-Bashir, en 2019.


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire

Recommandé pour vous


Une Tunisienne âgée infectée par le Covid-19 reçoit de l'oxygène à l'hôpital Ibn al-Jazzar à Kairouan, en Tunisie, le 4 juillet 2021 © AFP

Le Maroc offre son aide à la Tunisie, débordée par la crise sanitaire

Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères a indiqué que le …

Covid-19 : la Tunisie affiche le taux de décès le plus élevé du monde arabe

Covid-19 : la Tunisie affiche le taux de décès le plus élevé du monde arabe

Le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Yves Soteran…

Nouveau gouvernement algérien : la majorité des ministres ont gardé leurs postes

Nouveau gouvernement algérien : la majorité des ministres ont gardé leurs postes

Le nouveau gouvernement algérien a été nommé ce mercredi par le président …

Coups d’État : le bras de fer Cédéao-juntes militaires

Nouvelle attaque terroriste au Mali : 4 soldats ont été tués

Lors d’une attaque survenue ce dimanche 4 juillet à proximité de la fronti…

Gaz naturel : l’Algérie approvisionnera l’Espagne en utilisant le gazoduc Medgaz

Le gaz, instrument de coopération entre Rabat et Alger

«Le gazoduc Maghreb-Europe est une manière d'améliorer les relations algér…

L’accélération des contaminations compromet la reprise

Avec plus de 10 millions de personnes vaccinées dont 9,2 millions (25% de …