CEDEAO : les 3 pays dirigés par des juntes, principal sujet du prochain sommet

Temps de lecture :
CEDEAO : le retrait du Mali, du Niger et du Burkina au cœur des débatsLes dirigeants de la Cédéao réunis pour un sommet extraordinaire au sujet des sanctions prises après le coup d'État au Mali. Accra, Ghana - 25 mars 2022. © Misper Apawu / ASSOCIATED PRESS
A A A A A

Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a annoncé que la tenue d’élections dans les pays du Mali, de la Guinée et du Burkina Faso, actuellement gouvernés par des militaires arrivés au pouvoir par des coups d’État, serait discutée lors du prochain sommet de la CEDEAO qui se tiendra le 9 juillet en Guinée-Bissau.

Selon un communiqué de la présidence ivoirienne, il est souhaité que ces élections se déroulent dans les délais proposés afin d’assurer des régimes et des dirigeants démocratiquement élus dans ces pays. Les trois nations ont été suspendues des organes décisionnels de la CEDEAO en raison de ces prises de pouvoir militaires en 2020, 2021 et 2022.

Des sanctions supplémentaires avaient été imposées au Mali et à la Guinée, certaines ayant été partiellement levées. Les militaires au Mali et au Burkina Faso se sont engagés à rétablir l’ordre constitutionnel en 2024, alors qu’en Guinée, la junte prévoit de se retirer début 2025.

Alassane Ouattara a souligné l’importance cruciale de la tenue d’élections pour l’Afrique de l’Ouest, en particulier pour la Côte d’Ivoire, pays voisin qui a soutenu tous les efforts de résolution de crises dans ces trois nations. Les demandes de levée de suspension de la CEDEAO et de l’Union africaine (UA) présentées par le Mali, la Guinée et le Burkina Faso le 10 février dernier n’ont pas abouti.

Recommandé pour vous

Soudan : l’ONU lance une enquête sur les violations à El-Facher

Afrique - Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU ordonne une enquête urgente à El-Facher, au Soudan, pour identifier les responsables des violations présumées.

Affaire Bongo : lourdes peines de prison pour Sylvia et Noureddin

Afrique - La justice gabonaise frappe fort : Sylvia et Noureddin Bongo condamnés à 20 ans de prison pour détournement massif de fonds publics et corruption.

Gabon : début du procès de la famille Bongo un an après le putsch

Afrique - Au Gabon, le procès pour détournement de fonds de Sylvia et Noureddin Bongo s’ouvre à Libreville, un an après le putsch militaire ayant renversé Ali Bongo.

Présidentielle ivoirienne : le Conseil constitutionnel confirme la victoire d’Alassane Ouattara

Le Conseil constitutionnel de Côte d’Ivoire a entériné, ce mardi à Abidjan, la réélection d’Alassane Ouattara à la tête de l’État ivoirien.

Tanzanie : une élection historique entachée de répression et de contestations

Le 3 novembre 2025, Samia Suluhu Hassan devient présidente de Tanzanie, un scrutin critiqué pour violences et morts, que le gouvernement nie.

Le Djibouti supprime la limite d’âge présidentielle

Le parlement de Djibouti supprime la limite d’âge présidentielle, permettant à Guelleh, au pouvoir depuis 26 ans, de briguer un nouveau mandat.
pub