Bonsoir,
À partir du 1er juillet, le gouvernement va imposer des droits de douane sur tous les achats électroniques effectués sur des plateformes internationales, quel que soit leur montant. Selon l’exécutif, ce projet de décret vient corriger un dysfonctionnement qui prive l’État de ressources importantes et qui porte préjudice au commerce local et à l’industrie marocaine. Pour les économistes, cette décision est logique et va permettre au pays de bénéficier des taxes en cette période de crise internationale. Elle va aussi assurer le respect du principe d’égalité devant l’impôt. Le défi que doivent désormais relever les services de douane est l’adaptation de leurs systèmes et leurs processus pour s’aligner avec les nouvelles procédures d’importation. Par ailleurs, Aïd Al-Adha approche à grands pas. Cette année, cette fête religieuse intervient dans un contexte très particulier, marqué par une importante hausse des prix de plusieurs produits, dont les carburants et les aliments. Comme tous les autres secteurs, l’élevage est aussi impacté par cette tendance. Ainsi, malgré la disponibilité des bêtes destinées à l’abatage, plusieurs citoyens ne seront pas financièrement capables de les acheter. Pour les professionnels du secteur, l’idéal serait d’acheter le bétail directement de chez les éleveurs, pour dynamiser leurs revenus directs et pour éviter de payer des commissions aux intermédiaires. Enfin, après une année scolaire très difficile, près de 558.000 jeunes Marocains passent cette semaine leurs examens du baccalauréat. Suite aux grèves répétées des enseignants contractuels et des mesures de restrictions liées à la Covid-19, plusieurs d’entre eux n’ont malheureusement pas pu compléter leur programme scolaire. 1.520 centres ont été mis à disposition pour les besoins de ces épreuves. Ces sites seront également utilisés par les 43.000 enseignants chargés de la correction des 4 millions de copies. Et, vu que le coronavirus est toujours présent parmi nous, le ministère de l’Éducation nationale a limité à 20 le nombre de candidats par salle d’examen.
À demain !
|