Maroc-Espagne : les Lions peuvent rêver plus grand !

Le début des choses sérieuses pour les Lions de l’Atlas. Après une phase de groupes terminée à la première place, les hommes de Walid Regragui entament les rencontres à quitte ou double, où le moindre revers est synonyme d’élimination, avec une confrontation contre l’Espagne, demain à 16h, en 8es de finale.

Pour poursuivre l’aventure au Qatar et continuer ainsi de rêver d’une qualification historique pour les quarts de finale, les Lions vont devoir montrer un visage similaire que celui affiché face à la Belgique, lors du deuxième match de la phase de groupes. Car ce que l’on a vu de la Roja lors de ce premier tour, les coéquipiers d’Achraf Hakimi auront certainement leur mot à dire, surtout que ce Mondial 2022 a déjà connu son lot de surprises.

Après avoir parfaitement entamé son tournoi avec une impressionnante victoire (7-0) contre le Costa Rica, l’Espagne a clairement déçu par la suite, et notamment face au Japon (1-2). Finalement, l’équipe de Luis Enrique a fini deuxième de sa poule avec quatre points seulement, derrière les Blue Samourais.

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Un match au goût de revanche

On s’en souvient tous, en 2018, le Maroc a eu du mal à digérer son match nul (2-2) contre l’Espagne à la Coupe du monde 2018. Auteur d’un match solide, les Lions de l’Atlas, entraînés à l’époque par Hervé Renard, étaient à deux doigts d’une belle victoire face à la Roja lors du 3e et dernier match du groupe B.

Alors que les Lions de l’Atlas menaient (2-1), l’arbitre invalide le but de l’égalisation pour l’Espagne avant de faire marche arrière après avoir fait appel à la technologie du VAR, qui a finalement validé le but de l’égalisation espagnole. Un but qui venait d’un corner a priori concédé à droite et finalement joué à gauche de la surface.

Certains joueurs qui étaient présents à Kaliningrad, ce jour-là, et qui sont actuellement de l’aventure qatarienne, ont certainement retenu la leçon de ce triste épisode.

https://www.youtube.com/watch?v=hzNMJkncp-U

Luis Enrique s’attend à un match difficile

Pour Luis Enrique, le Maroc vit une période de pleine confiance. Il devrait, selon lui, être un adversaire difficile à battre. En effet, les Lions de l’Atlas sont perçus comme un adversaire respectable.

Dans une récente déclaration, l’ancien coach du FC Barcelone a assuré que son équipe doit défier une équipe marocaine qui a terminé en tête de sa poule d’une manière très méritée.

«Je sens que ça va être un match très difficile pour nous, mais je ne doute pas de nos capacités. C’est un match où nous devons contrôler le moindre détail», a-t-il ajouté. Il a toutefois souligné que la force des Lions de l’Atlas réside dans le soutien de ses supporters.

🇪🇸🇲🇦| Luis Enrique, sélectionneur de l’Espagne :

« Le Maroc est la révélation de la Coupe du monde ». pic.twitter.com/G02SrAPyu6

— DM SPORT (@dmsportma) December 4, 2022

Que vaut l’Espagne ?

Malgré sa défaite subie face au Japon (2-1), l’Espagne a réussi à arracher sa qualification pour les huitièmes de finale, en terminant deuxième du groupe E, profitant de la victoire allemande face au Costa Rica.

Un scénario qualifié d’inattendu. Car si la Roja s’était d’abord offert une promenade de santé face au Costa Rica (7-0) pour son entrée en lice, se positionnant un peu plus parmi les favoris au sacre final, l’équipe a montré moins de certitudes face à une équipe d’Allemagne en dessous des attentes (1-1).

Et puis, les champions du monde de 2010, qui n’ont plus que Sergio Busquets de cette époque dorée, sont tombés dans le piège nippon (2-1) pour une deuxième victoire de prestige des Samourai Blue après avoir fait tomber la Mannschaft en ouverture de la poule E.

https://www.youtube.com/watch?v=T6d7jiH6vbE

Bref, les observateurs en Espagne sont loin d’être impressionnés par cette Roja et le duel avec le Maroc est scruté de près. Pour eux, la performance décevante en poules les oblige de se méfier du Maroc, porté par une génération solide et ambitieuse, capable de surprendre n’importe quel adversaire. C’est donc une tout autre histoire que les joueurs marocains sont prêts à écrire. Croisons les doigts !

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