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Mali : un nouvel appel à la levée des sanctions économiques

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Le Mali a exhorté mardi les organisations africaines à lever les sanctions qu’elles lui avaient imposées à la suite des deux putschs que le pays a connus depuis 2020. L’État sahélien en difficulté a en effet subi un premier coup d’État militaire en août 2020, suivi d’un second en mai 2021.

En conséquences, plusieurs organismes africains ont adopté des mesures punitives à l’encontre du Mali pour exiger le retour d’un régime civil. Certaines sanctions ont été levées il y a deux mois après que la junte au pouvoir s’est engagée à organiser de nouvelles élections.

Lors des discussions du mardi dernier à Lomé, la capitale togolaise, le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a assuré que «l’une des principales priorités du gouvernement de transition est la tenue d’élections libres, transparentes et crédibles, en vue du retour à un ordre constitutionnel pacifique et sécurisé dans un délai de 24 mois», à compter de mars 2022.

Le gouvernement en place a montré «des progrès indéniables (…) un engagement et une détermination évidente à poursuivre cette dynamique positive», a-t-il affirmé devant un comité de haut niveau consacré au Mali, mis en place par l’Union africaine (UA).

Pour Abdoulaye Diop, cette amélioration est «un argument incontestable en faveur d’une évaluation positive de la demande du Mali concernant la levée de sa suspension de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’UA». Les deux instances ont écarté le Mali pour forcer la junte à céder la présidence du pays aux civils.

Malgré les progrès enregistrés au Mali et la promesse d’une élection dans les deux années à venir, la CEDEAO insiste sur le maintien de sa suspension jusqu’au rétablissement de l’ordre constitutionnel. Les sanctions imposées individuellement par l’organisation à l’encontre de quelque 150 membres de la junte n’ont pas non plus été levées.

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