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FMI : l’Afrique du Sud devient la première puissance économique du continent en 2024

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Gabon : une mission du FMI attendue en juin en vue d’un nouvel accord de financementFonds Monétaire International (FMI) © DR

L’Afrique du Sud redevient la première puissance économique du continent, selon le rapport intitulé « Worl Economic Outlook April 2024 ». La nation de l’arc en ciel chipe la première place à l’Egypte qui avait accédé au 1 rang en 2023, alors que le Nigeria devrait passer de la 2ème à la 4ème position. Pendant ce temps, l’Algérie se hissera sur la 3éme marche du podium grâce à la hausse des prix des hydrocarbures.

Le Fonds monétaire International explique que le produit intérieur brut du Nigeria devrait s’élever à 253 milliards de dollars en 2024, sur la base des prix courants. Le PIB de l’Algérie devrait se situer à 267 milliards de dollars. Celui de l’Egypte s’établira à 348 milliards de dollars contre 373 milliards de dollars pour l’Afrique du Sud.

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D’après les prévisions de l’institution, l’Egypte devrait patienter jusqu’en 2027 pour espérer revenir la 1ère puissance économique du continent devant le pays le plus industrialisé de l’Afrique. Tandis que le Nigeria, qui était 1er jusqu’en 2022 devrait rester à la 4ème place jusqu’en 2028.

Une inflation élevée et une dévaluation agressive de leurs monnaies au cours de ces derniers mois, ont eu raison des économies nigérianes et égyptiennes. Contrairement au naira nigérian et à la livre égyptienne, la valeur du rand sud-africain est depuis longtemps fixée par le marché. La monnaie nationale de l’Afrique du Sud n’a perdu que 4% de sa valeur par rapport au dollar depuis le début de l’année en cours.

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Il fait aussi noter que l’économie est en passe de bénéficier de l’amélioration de son approvisionnement en énergie et de plans visant à éliminer les difficultés logistiques. Grâce à son appartenance à l’organisation des pays exportateurs de pétrole plus (OPEP+), l’Algérie continue de bénéficier des prix élevés du pétrole et du gaz qui ont été d’abord poussés par le conflit russo-ukrainien, puis par la hausse des tensions au Moyen-Orient.

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