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Plus d’un mois après le début de la guerre d’Israël contre le Hamas, voici les chiffres à retenir ce 10 novembre. Au moins 11.078 morts, dont 4.506 enfants (bilan provisoire toujours). 50% des logements ne sont plus que cendre. 270 attaques contre le secteur de la santé. 21 hôpitaux, sur 35, hors service. 57 ambulances endommagées. Et pas de carburant, ni d’eau propre, ni de nourriture, ni d’électricité. Ces chiffres, qui résument quelque peu la gravité de ce qui se passe à Gaza, ne semblent pas suffisants pour convaincre Israël d’accepter un cessez-le-feu, ou du moins une trêve humanitaire.
Au Maroc, et dans un contexte inflationniste, le gouvernement a annoncé que le budget de l’État de 2024 sera principalement consacré à des projets cruciaux. Cela implique la révision des taux de TVA de produits spécifiques, dont une baisse sur l’eau, mais une hausse sur l’électricité. La suppression de la TVA sur les médicaments, elle, divise encore. Parmi les autres projets primordiaux pour cette nouvelle année, on retrouve en tête la généralisation de l’Assurance maladie obligatoire, le soutien aux TPME et la réglementation des prix.
Enfin, depuis les années 1980, le Royaume a entrepris une réforme fiscale visant un système moderne et universel. Les impôts et subventions, révélés progressistes, contribuent à une réduction générale de la pauvreté. Plus d’un quart des Marocains sont ainsi exemptés de l’impôt sur le revenu, tandis que la TVA a un impact limité sur les plus pauvres. Toutefois, le Policy Center for the New South estime qu’un long chemin reste à faire et plusieurs défis à relever, notamment dans les zones rurales, pour mettre en place un régime fiscal optimal.
Bon week-end, à lundi ! N'oubliez pas de consulter notre vidéo récap de la semaine.
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