Bonsoir,
Entre pénurie de puces électroniques, perturbation des chaînes d’approvisionnement ou encore renchérissement des matières premières, le marché des véhicules neufs enregistre une forte détérioration au Maroc. La baisse du niveau de vie des citoyens en raison de l’inflation et la guerre en Ukraine n’arrangent pas non plus les choses. Par contre, cette conjoncture a donné une impulsion nouvelle au marché de l’occasion, qui s’est achevé en fanfare l’année dernière avec plus de 500.000 voitures vendues. Du côté de l'emploi, la recherche s'avère une quête très difficile, surtout en cette conjoncture sans précédent. Si cette recherche est compliquée pour les jeunes diplômés, elle est encore plus périlleuse pour ceux qui ne sont ni en éducation, ni en emploi, ni en formation (NEET). Ces derniers, ne disposant pas des compétences requises par les entreprises, se retrouvent sans issues. Certains abandonnent ainsi la course à l'emploi, mais d'autres beaucoup plus déterminés refusent de baisser les bras et poursuivent leur chasse au travail. S’agissant de la question du Sahara, l’Algérie rejette encore le processus onusien des tables rondes. Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a d’ailleurs affirmé à Staffan de Mistura, émissaire de l’ONU, que ce format quadripartite, qui inclut le Polisario, l’Algérie, le Maroc et la Mauritanie, est contre-productif. Il estime que son pays n’a pas à participer à ces discussions vu qu’il ne se considère pas comme partie prenante dans ce dossier. Un argument très "tiré par les cheveux" quand on sait que c’est bien Alger qui arme, finance, héberge et fournit des passeports aux membres du front séparatiste.
À demain ! N'oubliez pas de consulter notre vidéo récap de la journée.
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