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Les prix des carburants affichent une nouvelle augmentation. Pour acheter de l’essence, il faut débourser 15 DH par litre contre 14,60 pour le diesel. C’est du jamais-vu au Maroc. Cette flambée intervient à la suite de la montée en flèche du cours du baril qui n’a pas reculé ces derniers jours. Cette hausse spectaculaire intervient en raison de la guerre déclenchée par la Russie contre l’Ukraine. Les sanctions dont le gouvernement de Moscou fait l’objet, deuxième producteur mondial d’or noir et de gaz, affectent les marchés pétroliers. Preuve à l’appui, entre janvier 2021 et janvier 2022, le prix du baril est passé de 55 à 87 $. Mais depuis l’offensive russe, il s’est fixé à 100 $. Outre la flambée des prix du carburant, le Maroc fait aussi face à la détérioration de ses réserves en eau. Les précipitations enregistrées en mars et avril dernier ont cependant résorbé quelque peu le déficit pluviométrique. En revanche, s’attendre au pire et assurer à l’avance la sécurité hydrique du Royaume reste une condition sine qua non. Ainsi, Nizar Baraka, ministre de l’Équipement et de l’eau, a alerté que 80% des apports en eau durant la saison 2022 ont diminué et que le taux de remplissage des barrages est à peine de 33%. Des solutions ainsi qu’une feuille de route ont été mises en place pour pallier cette crise de l'eau. Il s’agit, entre autres, de la réalisation de 16 barrages et de la lutte contre les puits clandestins.
Pour finir, le spectre de la variole du singe est arrivée au Royaume. À en croire le ministère de la Santé, trois cas suspects ont été identifiés hier dans le pays. Les personnes concernées sont sous surveillance et font l’objet d’analyses médicales en attente des résultats définitifs. Il faut toutefois préciser que les singes ne sont pas les seuls à transmettre cette maladie. Les rats géants de Gambie et des écureuils contaminés peuvent aussi faire circuler cette infection. De plus, la consommation de viande d’animaux infectée et pas suffisamment cuite représente un facteur de risque possible, selon l’Organisation mondiale de la santé.
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