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Après deux tentatives d’assassinat, elle a été contrainte de quitter son pays. Zarifa Ghafari est devenue en 2019 la plus jeune femme à occuper le poste de maire en Afghanistan. Maintenant réfugiée en Allemagne, elle témoigne pour Brut.
«À ce moment-là, j’ai senti quelque chose qui me brûlait le pied. J’étais en feu. Je savais que si ça se propageait, je risquais de mourir. C’était l’année où j’ai pris mes fonctions de maire, en 2019», se rappelle Zarifa Ghafari. En accédant à la tête de la ville de Maydan Shahr, au sud de Kaboul, elle devient la plus jeune femme maire en Afghanistan. Elle se bat alors pour les droits des femmes et filles afghanes dans son pays. «Nous, les femmes, en Afghanistan, nous avons toujours été victimes de mauvaises politiques, de mauvais choix et de mauvaises décisions prises par des hommes, pour notre pays et notre peuple. C’est toujours nous qui payons pour les mauvaises décisions et les manœuvres politiques des hommes. Je pensais qu’il fallait faire changer ça.»
Mais la vie politique de Zarifa Ghafari dérange dans le pays. Elle survit à deux tentatives d’assassinat. L’Afghane quitte son pays peu après l’arrivée des talibans, et se réfugie en Allemagne. «J’ai été attaquée un jour sur une certaine route, à une certaine heure, dans une certaine voiture, puis le lendemain matin, dans la même voiture, à la même heure, sur la même route. C’était d’abord parce que j’étais une femme, mais aussi parce que je m’opposais plus que d’autres. Je ne me sens pas menacée, je n’ai pas peur d’eux. Me tuer, personnellement, je ne pense pas que ça représentait grand-chose pour les talibans. Quand votre famille, votre communauté et votre peuple manquent tellement d’éducation qu’ils ne connaissent pas leurs propres droits ni les vôtres, comment pourraient-ils respecter quelque chose qu’ils ne connaissent pas du tout ?», explique-t-elle.
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