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Réforme de la finance internationale : Lekjaa pour une plus grande implication des pays en développement

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Fouzi Lekjaa, ministre délégué chargé du Budget, a souligné vendredi à Rabat l’importance de réviser le modèle opérationnel et organisationnel des institutions financières internationales pour impliquer davantage les pays en développement dans leur gouvernance et pilotage stratégique.

Cette révision doit promouvoir de nouvelles approches de financement du développement, en tenant compte des spécificités nationales et en encourageant les initiatives d’intégration régionales. Lekjaa a rappelé les initiatives majeures du Maroc sous la conduite royale, comme le gazoduc Nigeria-Maroc et l’Initiative atlantique pour l’accès des États du Sahel à l’Océan Atlantique.

Il a souligné que seule une approche multilatérale basée sur la coopération et la solidarité pourrait relever les défis actuels, soutenant les efforts de réforme de l’architecture financière internationale, notamment ceux du secrétaire général des Nations unies.

Lekjaa a également évoqué la Déclaration de Marrakech, adoptée lors des Assemblées annuelles du groupe de la Banque mondiale et du FMI en 2023, visant à promouvoir une croissance inclusive et durable. Il a souligné l’importance du panel sur la réforme de l’architecture financière internationale, co-organisé avec le Système des Nations unies au Maroc, comme une occasion d’engager un dialogue constructif.

La coordinatrice résidente du SNUD au Maroc, Nathalie Fustier, a insisté sur l’importance de renforcer la coopération internationale pour relever les défis actuels. Elle a souligné la complexité du financement du développement et la nécessité d’augmenter les flux financiers vers les pays en développement.

L’ambassadeur d’Allemagne au Maroc, Robert Dölger, a appelé à un système financier mondial résilient et durable, et à un accès plus équitable aux ressources des institutions financières multilatérales.

Mehdi Tazi, vice-président général de la CGEM, a souligné la nécessité d’investissements robustes en infrastructures en Afrique pour soutenir les réformes de développement.

Ce panel a réuni des partenaires du gouvernement, de la société civile et du milieu académique, en amont du Sommet de l’Avenir prévu en septembre 2024, où un Pacte pour l’Avenir sera adopté.

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