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Les années se suivent et se ressemblent pour le Raja. Arrivé l’été dernier en tête d’un club fragilisé par plusieurs crises majeures, le président du Raja de Casablanca, Aziz El Badraoui, n’a pas résisté à la cascade de mauvais résultats et aux critiques et a décidé de jeter l’éponge.
Dans un communiqué publié jeudi soir, le bureau dirigeant des Verts a annoncé la tenue d’une assemblée générale extraordinaire le 26 mai prochain, au cours de laquelle les deux rapports financier et moral seront présentés avant d’élire un nouveau bureau à la suite de la démission des dirigeants actuels.
El Badraoui, pourtant arrivé en grande pompe il y a moins d’un an, a échoué dans toutes ses fonctions. Le constat est accablant : le club est hors course pour le titre de la Botola et serait même incapable de participer à une compétition africaine la saison prochain.
Cinquième avec 35 points, le Raja compte 15 points de retard sur le leader l’AS FAR et 9 sur le troisième, le FUS de Rabat, à six journées de la fin. Mais l’élimination de la Ligue des champions contre Al Ahly en quart de finale, synonyme d’une saison blanche, était bien la goutte d’eau qui fait déborder le vase.
Aujourd’hui, Aziz El Badraoui ne fait plus l’unanimité. Depuis l’annonce de sa démission hier, des noms sont revenus à plusieurs reprises comme possibles successeurs. C’est le cas de deux anciens présidents, à savoir Mohamed Boudrika et Jawad Ziyat.
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