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Presse électronique : Bensaïd appelle à réguler le secteur

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Il est temps de modifier le Code de la presse et de l’édition de 2016 pour trancher de manière légale sur l’organisation de la presse électronique. C’est ce qu’a affirmé, mardi 16 mai, le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaïd.

À la Chambre des conseillers, le ministre a souligné que le secteur de la presse électronique est caractérisé par une sorte d’anarchie en raison de l’existence de nombreux sites d’information non-déclarés, qui se trouvent en situation illégale.

En outre, il a expliqué que l’ «anarchie» que connaît le secteur est due au Code de la presse et de l’édition. Faisant état de 1.215 sites d’information déclarés en date de septembre 2022, le ministre a noté que nombre de journaux déclarés ne relèvent pas d’entreprises structurées et ne s’acquittent pas des droits à la protection sociale.

Un nouveau décret pour moderniser le secteur

Mohamed Mehdi Bensaïd a annoncé qu’un nouveau décret visant la modernisation de l’entreprise médiatique a été élaboré par le ministère. Il est en cours d’examen au ministère délégué chargé du Budget pour qu’il soit prêt et publié dans le bulletin officiel dans les semaines à venir, a-t-il précisé.

Ce nouveau décret, qui sera sous forme d’un accord-cadre qui réunit le ministère et l’entreprise de presse, comprendra les conditions du cahier de charge. Le but, d’après le ministre, est d’instaurer la gouvernance du soutien public, en plus d’encourager la modernisation et le développement des entreprises médiatiques selon des objectifs établis. Et de souligner qu’une évaluation se fera à cet effet tous les six mois.

Par ailleurs, le ministre a mis l’accent sur la nécessité de fixer de nouvelles conditions pour la création des journaux électroniques. Ceux-ci se doivent d’être des entreprises de presse qui respectent d’abord les conditions d’entreprise et la protection sociale ensuite.

«Il est, aujourd’hui, inconcevable qu’il y ait des journalistes sans sécurité sociale et sans retraite, qui perçoivent des salaires modiques, et s’attendre à un rendu qualitatif, particulièrement face à des offres alléchantes de la part d’institutions internationales», a-t-il déploré.

Carte professionnelle et auto-régulation

S’agissant de la délivrance de la carte professionnelle et de l’auto-régulation de la profession, le responsable a indiqué qu’un projet de loi a été élaboré et qu’il sera présenté au Parlement et à la commission provisoire concernée. L’objectif est de mettre en place une vision du développement de ce domaine, proposer des projets de loi organisant l’action du Conseil national de la presse et combler les vides juridiques.

Aussi, il sera question de la mise à jour du décret relatif à la délivrance de la carte de presse pour rationaliser l’accès à la profession de journaliste, a-t-il ajouté.

«Le journalisme est un service public et une profession, comme les autres, qui doit être réglementé et accessible selon des critères rigoureux», a conclu Mohamed Mehdi Bensaïd.

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