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Le président russe s’est exprimé, ce mercredi 7 décembre, en visioconférence devant son Conseil des droits humains. Il a admis que le conflit en Ukraine était «long», tout en justifiant son opération militaire spéciale. Sur le sujet de l’arme nucléaire, il a affirmé que son utilisation n’interviendra qu’en cas de riposte.
«En ce qui concerne le long processus des résultats de l’opération militaire spéciale, bien sûr, c’est un long processus». S’exprimant en visioconférence devant son Conseil des droits humains, une organisation entièrement soumise au Kremlin, ce mercredi 7 décembre, le président russe Vladimir Poutine a admis que le conflit en Ukraine était «long», neuf mois après son début.
L’offensive, lancée le 24 février dernier, était censée se solder par une victoire russe éclair, mais l’armée ukrainienne, galvanisée par les armes occidentales, a forcé la Russie à renoncer au printemps à Kiev, puis à l’automne à se replier dans plusieurs autres régions. Répondant à l’un de ses interlocuteurs mercredi, Vladimir Poutine a néanmoins noté que «l’apparition de nouveaux territoires» était un «résultat significatif pour la Russie».
«La mer d’Azov est devenue une mer intérieure, c’est une chose sérieuse», a-t-il proclamé, en référence à cette mer bordant la Russie et le sud-est de l’Ukraine dont Moscou contrôle désormais tout le rivage. Vladimir Poutine a par ailleurs revendiqué en septembre l’annexion de quatre régions ukrainiennes, bien que le contrôle russe n’y soit que partiel et les combats quotidiens.
Ce mois-ci, l’armée russe a ainsi dû battre en retraite de Kherson, capitale de la région éponyme que la Russie considère comme sienne. Un repli humiliant qui a suivi celui en septembre du nord-est de l’Ukraine.
Alors que le président russe a brandi la menace nucléaire à plusieurs reprises depuis le début de son offensive, il a laissé entendre que Moscou n’utilisera l’arme nucléaire qu’en réponse à une attaque de ce type. «Nous ne sommes pas devenus fous, nous savons ce que sont les armes nucléaires», a-t-il déclaré, ajoutant considérer «les armes de destruction massive, l’arme nucléaire, comme un moyen de défense. (Y recourir) est construit autour de ce qu’on appelle la ‘frappe en représailles’ : si on nous frappe, on frappe en réponse».
Il a toutefois relevé que «la menace d’une guerre nucléaire grandit», au regard de la confrontation Russie-Occident autour de l’Ukraine, rendant responsables les Américains et Européens.
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