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Tunisie : La deuxième révolution

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Tunisie : La deuxième révolution

Où va la Tunisie ? Près de dix ans après la révolution qui avait balayé le pouvoir de Benali, le pays est plongé dans une crise politique et économique sans précédent. Bien malin celui qui pourra en prédire l'issue. La démocratie bégaie au pays du jasmin, et la guerre est totale entre le président Kais Saied et la majorité des partis politiques, en tête desquels se trouvent les islamistes d'Ennhada.

Avec un large soutien des «Tunisiens d'en bas» et de l'armée, le chef de l'État a dissous la plupart des institutions issues du «Printemps arabe», jugées corrompues et responsables de toutes les souffrances du peuple tunisien.

C'est dans la rue que se déplace désormais le bras de fer engagé entre Kais Saied et ses opposants. Chaque camp essaie de mobiliser ses troupes. Les manifestants, rassemblés sur l'emblématique avenue Bourguiba dimanche 8 mai à Tunis à l'appel d'un collectif pro-Saied ont voulu signifier que «le président avait le soutien du peuple» dans son combat contre «les politiciens corrompus» que Kais Saied méprise et vilipende sans cesse. Début mai, il a annoncé l'instauration d'un dialogue national attendu depuis des mois mais dont il a exclu les partis politiques.

La responsabilité de cette contrerévolution incombe entièrement à Ennhada, le parti islamiste. Pendant huit ans au pouvoir, il a été incapable d'apporter la moindre solution aux demandes pressantes de la population sur le plan social et de l'emploi. Les islamistes tunisiens ont commis la même erreur que leurs pairs égyptiens, les Frères musulmans. Qu'ils ne s'étonnent donc pas de subir le même sort.


Abashi SHAMAMBA

Docteur en sciences économiques et journaliste économique depuis plus de 25 ans au Maroc. En plus de son activité de conseil, il enseigne également à l'université.

Abashi SHAMAMBA
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FOCUS DE LA SEMAINE

Marché du travail : la succession des chocs creuse les inégalités

La crise du coronavirus a fait basculer 39 millions de subsahariens dans l'extrême pauvreté au cours des deux dernières années. La poussée de l'inflation en raison de la guerre en Ukraine risque d'accentuer considérablement la pauvreté et les inégalités dans toute la région mais aussi en Afrique du Nord. Cette situation contraste avec le dynamisme du marché du travail dans les économies développées.

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L'ESSENTIEL DE LA SEMAINE

Terrorisme en Somalie

Des terroristes d'Al Shabaab ont pris d'assaut mardi dernier la base militaire d'el-Baraf de l'Union africaine (UA) en Somalie. Une violente fusillade a été ensuite déclenchée coûtant la vie à plusieurs soldats burundais chargés du maintien de la paix. Le gouvernement somalien et l'UA ont condamné cette attaque, sans toutefois préciser le nombre de victimes. L'armée burundaise a déclaré dans un communiqué que 10 de ses soldats avaient été tués et 25 blessés, et que cinq autres sont portés disparus. Elle a ajouté que 20 membres d'Al Shabaab ont également été tués. De plus, un officier militaire burundais de haut rang a assuré qu'une trentaine de soldats ont été tués, lors de cet attentat. Notons qu'El-Baraf était un «poste avancé opérationnel» tenu par des troupes burundaises de l'Atmis, isolée dans la campagne, au carrefour des routes reliant le Nord et le Centre du pays.

Tchad passation de pouvoir

Après que la junte au pouvoir au Tchad a décidé de reporter de nouveau le dialogue avec la France, le gouvernement français a tenu à réitérer son «attachement à la tenue, dans les meilleurs délais possibles, d'un dialogue de réconciliation». Selon la porte-parole de la diplomatie de l'Hexagone, la France souhaite intégrer toutes les forces politiques et sociales de la nation tchadienne dans cet échange, et ce, dans un climat propice à la recherche du consensus. Elle a ajouté que Paris «apporte son soutien aux efforts déployés en ce sens par les autorités et les parties tchadiennes, avec l'appui du Qatar et des partenaires internationaux du Tchad». Prévu à partir du 10 mai, ce forum de discussion devait déboucher sur une remise du pouvoir aux civils, à la demande du Qatar. Ce dernier a été le médiateur d'un «prédialogue» qui, depuis un mois et demi, n'avance pas à Doha.

Mali défense

La junte au pouvoir au Mali a annoncé qu'elle rompait ses accords de défense avec la France et d'autres partenaires européens, mis en place il y a près de dix ans pour aider l'armée malienne à faire face à la progression des terroristes. Dans une déclaration télévisée, le porte-parole de la junte, le colonel Abdoulaye Maiga, a souligné que le Mali avait constaté «une profonde détérioration de la coopération militaire avec la France» depuis un certain temps déjà. Les autorités maliennes ont indiqué avoir informé la France de leur décision de mettre fin à l'accord sur le statut des forces (Sofa). Ce dernier définit le cadre de l'opération française Barkhane déployée en 2013 pour aider les militaires maliens à combattre les extrémistes dans le Nord du pays, ainsi que celui des forces européennes Takuba déployées en 2020. Séparément, la junte révoque un traité de coopération en matière de défense signé en 2014 entre le Mali et la France, un an après le déploiement des troupes françaises en 2013. La décision de révoquer Sofa prendra effet immédiatement, a déclaré Maiga, tandis que la fin de l'accord de coopération avec la France interviendra dans six mois.

Mali médiation

Alors que la pression sur la junte militaire au pouvoir au Mali s'accentue, le président du Togo, Faure Gnassingbé, a accepté d'être le médiateur dans la crise politique que connait ce pays et notamment avec la CEDEAO. C'est en tout cas ce qu'ont annoncé le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, et son homologue togolais, le 4 mai. Diop a ainsi expliqué : «Nous avons, au nom du président de la transition, sollicité le président Faure Gnassingbé (…) pour faciliter le dialogue avec les acteurs régionaux et plus largement le dialogue avec l'ensemble de la communauté internationale pour trouver un compromis pouvant nous permettre de sortir de la crise». Selon lui, la résolution de la crise malienne «nécessite qu'on fasse preuve de génie politique». Et d'ajouter qu'en raison de la situation sécuritaire et du besoin de réformes, le Mali avait besoin de 24 mois pour rétablir l'ordre constitutionnel.

Maroc accord social

Le gouvernement, la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et les centrales syndicales les plus représentatives, ont signé, samedi 30 avril à Rabat, le procès-verbal d'un accord social et d'une Charte nationale du dialogue social. Cette signature intervient après plusieurs rounds de négociation. Le nouvel accord souligne, entre autres, l'augmentation du salaire minimum dans le secteur public à 3.500 DH nets et de 10% dans les secteurs de l'industrie, du commerce et des services. Il précise aussi qu'il a été décidé de réduire la condition pour bénéficier de la pension de vieillesse de 3.240 jours d'affiliation à 1.320 jours. En outre, les assurés qui ont atteint l'âge légal de la retraite, mais qui disposent de moins de 1.320 jours d'affiliation, pourront désormais récupérer leurs cotisations salariales et les cotisations de l'employeur.

Nigéria gazoduc

Pour réaliser leur mégaprojet de gazoduc visant à acheminer le gaz nigérian à l'Afrique du Nord et à l'Europe, le Nigeria et le Maroc sont toujours à la recherche de financements. En raison de la guerre en Ukraine, les réserves en gaz de l'Afrique attirent de plus en plus les regards, surtout que l'Union européenne (UE) cherche d'autres sources d'approvisionnement en gaz, autre que la Russie. Le mégaprojet maroco-nigérian ambitionne de transporter du gaz le long de la côte atlantique, sur plus de 3.000 km. Selon le ministre nigérian du Pétrole, Timipre Sylva, ce pipeline serait une extension d'un gazoduc acheminant le gaz du Sud du Nigeria au Bénin, au Ghana et au Togo depuis 2010. «Nous voulons continuer ce même pipeline jusqu'au Maroc le long de la côte. Aujourd'hui, le projet est toujours à l'étude. Nous en sommes à la sécurisation du financement et beaucoup de personnes manifestent leur intérêt», a affirmé lundi Sylva.

Tunisie liberté de la presse

En Tunisie, des dizaines de journalistes ont manifesté jeudi 5 mai à Tunis à l'appel de leur syndicat et d'autres associations. Ils sont sortis pour dénoncer la détérioration de la liberté de la presse dans le pays, qui lui a valu un déclassement de 21 places dans le classement annuel de Reporters sans frontières (RSF) sur l'état de la liberté de la presse et d'expression en 2022. La Tunisie occupe désormais la 94ᵉ place sur 180 pays. «On a toujours vanté la liberté de la presse et la liberté d'information en Tunisie comme un acquis et l'acquis le plus immédiat de la révolution tunisienne, mais en fait, depuis l'adoption des décrets-lois 115 et 116, qui reconnaissaient aux journalistes tunisiens leur droit à informer et à exercer leur métier dans une relative indépendance et liberté d'action, il n'y a pas eu d'avancées», regrette Souhaib Khayati, directeur du bureau d'Afrique du Nord de RSF. Selon le président et porte-parole du syndicat des journalistes, Mahdi Jelassi, la crise de la presse et du journalisme dans le pays ne date pas du 25 juillet, mais date de la prise de pouvoir de Kaïs Saïed.

CEDEAO insécurité

La réunion extraordinaire des chefs d'état-major des pays de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) s'est tenue jeudi 5 et vendredi 6 mai à Accra. L'objectif de cette rencontre était de renforcer la coopération entre États afin de lutter contre l'insécurité grandissante en Afrique de l'Ouest. Le Mali, le Burkina Faso et la Guinée, bien que suspendus des instances de la Cédéao, ont également été conviés à participer à cette réunion. Le représentant du Mali a été le seul absent de cette rencontre. Pour le général Lassina Doumbia, le chef d'État-major des armées de Côte d'Ivoire : «aucun pays côtier n'est en ce moment à l'abri d'une attaque terroriste. Aucun pays n'est plus menacé qu'un autre. Mais tous les pays aujourd'hui sont sous la menace d'attaques de groupes armés terroristes». Ce dernier estime qu'en plus de l'action militaire, plusieurs autres actions doivent être menées dans les zones jugées vulnérables. Il cite ainsi la nécessité d'une présence de plus en plus accrue de l'État et un soutien de plus en plus effectif au profit des populations pour contrer cette menace.

Bitcoin

L'invasion russe en Ukraine frappe de plein fouet le continent africain et inquiète de plus en plus les économistes des Nations Unies. Les répercussions de cette guerre sont graves, les pays africains étant particulièrement touchés par la flambée des prix. Les experts onusiens sont principalement préoccupés par le sort des 15 millions d'Africains tombés dans l'extrême pauvreté durant la pandémie. Selon Raymond Gilpin, principal économiste du Programme d'aide au développement (PNUD) : «on voit qu'il devrait y avoir des tensions dans certains points chauds. C'est le cas au Sahel, pour une partie de l'Afrique centrale, et aussi dans la corne de l'Afrique. L'impact de la guerre en Ukraine sur les plus pauvres, en particulier dans les villes, pourrait provoquer de violentes émeutes». Cette guerre a également suspendu des investissements importants, dont le projet d'aciérie au Nigeria en partenariat avec la Russie et qui devait créer 100.000 emplois. C'est aussi le cas pour une usine d'engrais en Angola.

Indépendance de la presse

La couverture de la pandémie de la Covid-19 a été très difficile pour les journalistes africains, en raison des menaces et des intimidations dont ils font l'objet. Cette répression a créé un climat de peur, poussant les journalistes à s'autocensurer sur les sujets liés à la gestion de la lutte contre la pandémie par les États africains. Pour Reporters sans Frontières (RSF), la «criminalisation de la publication des "fausses informations" en lien avec la maladie en punissant les auteurs des publications de peines de prison» a aussi contribué à l'affaiblissement de l'indépendance des journalistes. L'ONG souligne d'ailleurs qu'ils ont été 488 journalistes à avoir été emprisonnés entre 2020 et 2021. Cela fait de l'Afrique le continent le plus dur vis-à-vis des professionnels de ce secteur. Bien que la crise sanitaire ait contribué à la dégradation des conditions des journalistes sur le continent africain, elle n'en est toutefois pas la seule raison. L'instabilité politique, la couverture dans les zones de conflits ou les périodes électorales ont aussi été des facteurs aggravants qui ont pesé sur l'indépendance des journalistes du continent.

Communauté économique africaine

La Conférence des ministres de la Communauté économique africaine (CoM2022) se tiendra du 11 au 17 mai 2022 à Dakar, au Sénégal. Ainsi, les ministres africains en charge des Finances, de la Planification et du Développement économique, et plusieurs personnalités des secteurs privé et public participeront à cette 54e session. L'événement est organisé par la Commission économique pour l'Afrique (CEA) et le gouvernement du Sénégal sur le thème, "Financer la relance de l'Afrique : Trouver des solutions innovantes". La CoM2022 verra également le lancement du Rapport économique sur l'Afrique.

Développement des infrastructures

Selon un nouveau rapport de la Banque mondiale, l'Afrique a connu en 2021 une amélioration de la participation du secteur privé aux projets d'infrastructures. Cette progression a été enregistrée grâce à des pays tels que le Botswana, l'Éthiopie et Eswatini qui ont, pour la première fois, mené des transactions de projets énergétiques indépendants (PPI) depuis au moins 11 ans. Une amélioration qui a fait passer le nombre de pays à avoir enregistré des projets PPI à 19 contre 16, l'année précédente. La déficience de plusieurs infrastructures en Afrique fragilise la croissance de l'économique du continent, estime l'Union africaine. D'où l'importance du Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA), mis en place en 2012. Ce dernier vise à accroître l'efficacité des infrastructures africaines, à accélérer leur croissance, à faciliter l'intégration dans l'économie mondiale, à améliorer le niveau de vie et libérer le commerce intra-africain.

 

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Dossier de presse : 51/2020 ص

Accréditation CNDP N° : D-M-52/2020

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