L’ESSENTIEL DE LA SEMAINE |
Banque
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Le Groupe Attijariwafa bank s’est installé dans la zone de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) et a crée une nouvelle filiale au Tchad dénommée « Attijari bank Tchad ». Cette nouvelle implantation permet au groupe bancaire marocain d’étendre son réseau international à 26 pays et de poursuivre sa stratégie de développement panafricaine visant à «édifier un groupe bancaire et financier panafricain leader, au service de ses clients et partenaires». «Le Tchad est un marché aux perspectives d’évolution prometteuses qui bénéficie d’un positionnement géostratégique unique, d’une population jeune et dynamique et d’un fort potentiel de développement économique», estime le Groupe Attijariwafa bank.
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Côte d’Ivoire
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Reconduit au poste de premier ministre par le président ivoirien Alassane Ouattara, Patrick Achi a dévoilé le mercredi 20 avril sa nouvelle équipe ministérielle de 32 membres (contre 41 dans le gouvernement précédent). Cependant, les principaux portefeuilles sont restés aux mains de leurs titulaires. Il s’agit de Kandia Camarra pour les Affaires étrangères, Téné Birahima Ouattara pour la Défense, Kobenan Kouassi Adjoumani pour l’Agriculture, Vagondo Diomande pour l’Intérieur et Mariatou Koné pour l’Éducation. Par contre, Alain Richard-Donwahi a été remplacé par Laurent Tchagba à la tête du ministère des Eaux et forêts, alors que Thomas Camara a été remplacé par Mamadou Sangofowa Coulibaly pour diriger le département du Pétrole. L’autre entrée notable est celle de Françoise Remarck qui a été nommée ministre de la Culture. S’agissant des ministères supprimés, on compte celui de l’Artisanat, de l’Économie numérique et celui de la Promotion de l’investissement. Et les quatre secrétariats d’État du gouvernement précédent ont aussi été supprimés.
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Cameroun
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Le Cameroun et la Russie ont conclu un accord militaire, ratifié par leurs ministres de la Défense respectifs il y a huit jours à Moscou. Ainsi, le Camerounais, Joseph Beti Assomo, et son homologue russe, le général Sergueï Choïgou, ont signé le document de cet accord qui s’étend sur 13 pages. Selon l’article 2 de ce texte, les deux pays conviennent de l’échange d’opinions et d’informations en matière de politique de défense et de sécurité internationale, de développement des relations dans le domaine de la formation conjointe et l’entraînement des troupes, d’enseignement militaire, de médecine, de topographie ou encore d’hydrographie militaire. Ils conviennent aussi de l’échange d’expériences, de maintien de la paix et d’interaction dans des opérations de soutien à la paix sous l’égide des Nations Unies.
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Algérie
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Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Ce serait peut-être le cas pour l’Algérie, qui en raison des effets de la guerre en Ukraine sur le marché de l’énergie, pourrait se repositionner sur le marché mondial. L’augmentation de la demande et des tensions géostratégiques, mais aussi des pressions de l’Union européenne (UE) qui cherche à réduire sa dépendance énergétique à la Russie, l’Algérie pourrait être une alternative proche et fiable. Toutefois, expliquent certains observateurs, bien que les réserves de gaz du pays nord-africain soient importantes, ses infrastructures d’acheminement ne pourront pas combler les besoins européens. Malgré ce constat, le ministère algérien de l’Énergie et des Mines a souligné, au début de mois d’avril, l’augmentation de l’exportation de gaz algérien de 25% sur une année, entre février 2021 et février 2022. Et affirme qu’elle augmentera encore son exportation de 25% d’ici février 2023.
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CAN 2023
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Les pays africains sont fixés par rapport aux éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football, prévue en Côte d’Ivoire en 2023. À l’issue d’un tirage au sort effectué ce mardi soir aux studios de la chaîne SuperSport à Johannesburg, tous les pays connaissent leurs groupes et adversaires. Effectué par le directeur des compétitions de la Confédération africaine de football (CAF), Samson Adamu, avec la participation de Lucas Radebe (Afrique du Sud) et de Salomon Kalou (Côte d’Ivoire), le tirage a placé le Maroc dans le groupe K aux côtés de l’Afrique du Sud, du Zimbabwe et du Liberia. Deux équipes par groupe seront qualifiées aux phases finales de la CAN 2023. Le pays hôte, la Côte d’Ivoire est qualifiée d’office même s’il participe aux éliminatoires. Un seul autre pays de son groupe sera qualifié. Selon Radebe et Kalou, les Bafana Bafana et les Lions de l’Atlas sont les favoris de leur groupe pour remporter leurs tickets pour la Côte d’Ivoire. Les deux premiers matchs sont prévus le 30 mai et le 14 juin.
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Niger
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Le Fonds monétaire international (FMI) a revu à la hausse ses prévisions de croissance 2022 pour l’Afrique subsaharienne. Dans son dernier rapport sur les perspectives économiques mondiales, l’organisme international prévoit que cette croissance va atteindre 3,8%, en dépit des risques inflationnistes. Ainsi, sept pays africains devraient enregistrer une croissance supérieure à 6% cette année. Mais, c’est le Niger qui connaitra la plus forte croissance économique du continent africain en 2022, indique le rapport. Avec une prévision de 6,9%, le pays ouest-africain devrait donc voir son produit intérieur brut (PIB) augmenter bien plus rapidement qu’en 2021 où la croissance a été estimée à 1,3%. Cette reprise devrait être motivée par les divers projets en cours dans le pays, dans le secteur des infrastructures et de l’énergie.
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Climat
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La Banque africaine de développement (BAD) compte doubler le montant du financement climatique pour l’Afrique entre 2020 et 2025. Le vice-président de la BAD chargé de l’Électricité, de l’Énergie, du Changement climatique et de la Croissance verte, Dr Kevin Kariuki, a révélé cette décision lors d’une visioconférence le mercredi 20 avril 2022, et ce avant l’assemblée annuelle de la banque le mois prochain. Kariuki, qui s’est exprimé sur le thème « Favoriser la résilience climatique et une transition énergétique juste pour l’Afrique », a expliqué que la banque avait dépensé 13 milliards de dollars au cours des années précédentes. «Pour les cinq prochaines années (…) nous doublerions cet argent pour le porter à 25 milliards de dollars», a-t-il souligné. Il a également expliqué que la BAD n’investirait plus dans le charbon, mais se concentrerait uniquement sur le gaz. «Nous devons examiner toutes les sources d’énergie non charbonneuses et non nucléaires, y compris le gaz. En l’état actuel des choses, un projet gazier a été inclus dans les initiatives de la banque. Le charbon est exclu, mais la banque reste engagée dans le financement de projets gaziers».
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Famine
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En raison de la sécheresse qui s’aggrave au Kenya, en Somalie et en Éthiopie, plus de 20 millions de personnes font face à un risque de famine, déplore le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies. L’aggravation du stress hydrique dans la Corne de l’Afrique a détruit les cultures et a eu raison du bétail, forçant ainsi de nombreuses personnes à quitter leur foyer en quête d’eau et de nourriture. Un mois après le début théorique de la saison des pluies, «le nombre de personnes qui ont faim en raison de la sécheresse pourrait monter en flèche», a déclaré le PAM dans un communiqué. La même source indique que six millions de Somaliens, soit près de 40% de la population de ce pays, font face à des niveaux extrêmes d’insécurité alimentaire et sans amélioration de la situation. Au Kenya, ils sont 500.000 personnes qui sont menacées d’une crise alimentaire, particulièrement au sein de communautés du Nord qui vivent du bétail. En Éthiopie, où la guerre fait rage depuis dix-sept mois dans le Nord, les taux de malnutrition dans le Sud et le Sud-est ont dépassé les niveaux d’urgence.
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Libye
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En Libye, l’arrêt des opérations dans deux importants terminaux pétroliers et la fermeture de plusieurs champs a provoqué la perte de près de 600.000 barils par jour, soit plus de la moitié de la production quotidienne du pays. Fathi Bachaga, le premier ministre élu en février dernier par le Parlement siégeant dans l’Est de la Libye, serait à l’origine de ce blocage. Ce blocus, initié par le camp du maréchal autoproclamé Khalifa Haftar, vise à forcer le premier ministre Abdelhamid Dbeidah à céder le pouvoir. Ce dernier a toutefois assuré qu’il ne céderait qu’à un gouvernement élu, appelant le procureur général à ouvrir une enquête sur les blocages pétroliers. Cette nouvelle crise intervient alors que les prix du pétrole et du gaz flambent sous l’impact du conflit en Ukraine. Les risques que ces nouvelles tensions en Libye débouchent sur un nouveau conflit armé semblent de plus en plus réels.
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Mali
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La Banque mondiale (BM) a décidé de suspendre ses décaissements au Mali, en raison de l’accumulation des échéances au titre du service de la dette publique pendant plus de 45 jours. Suite à cette décision, le ministre malien de l’Économie et des Finances, Alousseni Sanou, a adressé une lettre aux coordinateurs des projets et programmes financés par l’institution de Bretton Woods. «Je vous inviter à prendre les dispositions nécessaires pour informer les entreprises et autres prestataires, titulaires de marchés dans le cadre de la mise en œuvre de vos projets et programmes, de ladite décision et de me fournir au plus tard le 20 avril l’impact de ladite suspension sur la mise en œuvre de vos activités (…)», souligne le ministre dans sa missive. La suspension des financements de la BM surviennent en conséquence indirecte des sanctions infligées à Bamako par les chefs d’État ouest-africains. En effet, le Mali n’a plus accès à ses avoirs financiers gelés, bien qu’une décision de la Cour de justice de l’Uemoa a été rendue en faveur d’une levée de cette sanction.
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Covid-19
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Malgré l’abondance des doses de vaccins contre la Covid-19, l’Afrique reste toujours loin en termes d’immunisation contre ce virus. Pour cause : un manque criant de moyens logistiques pour distribuer les vaccin et le scepticisme des populations quant à l’importance de cette vaccination. De plus, les dons promis par les pays riches dans le cadre d’accords bilatéraux, et les livraisons assurées à travers le mécanisme de solidarité internationale Covax affluent de manière désordonnée et avec des délais d’expiration trop courts. D’ailleurs, à l’instar du Nigeria, du Soudan du Sud et du Malawi, le Kenya vient de détruire 840.000 doses d’AstraZeneca reçues de Covax. L’objectif d’immuniser 70% de la population africaine d’ici à la fin 2022 semble de plus en plus irréalisable. D’autant plus que seuls 16% des Africains ont bénéficié d’une vaccination complète. Au niveau mondial, l’ONU a identifié 34 pays pour lesquels la cible des 70% est hors de portée. Parmi eux, 28 sont africains.
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