La première audition de Brahim Ghali, chef du Polisario, devant le juge d’instruction n°5 de l’Audiencia Nacional a été tenue par visioconférence ce mardi 1er juin. Accusé, entre autres, de génocide, de torture et de crimes contre l’humanité, le séparatiste a contesté toutes les plaintes déposées contre lui. La justice espagnole a décidé de le laisser en état de liberté. Alors que la diplomatie espagnole cherche à calmer l’ire du Maroc en faisant comparaitre Ghali, le Royaume dénonce que la crise entre Rabat et Madrid «n’est pas liée au cas d’un homme». Il s’agit pour le Maroc d’«une question d’arrière-pensées espagnoles hostiles au sujet du Sahara» et «de confiance brisée entre deux partenaires».
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