Le chef de l’Etat béninois, Patrice Talon, mérite d’être salué ici pour sa foi en la démocratie et pour sa qualité d’homme d’Etat. Malgré la pression de ses courtisans, il s’était engagé de ne pas briguer un troisième mandat en tripatouillant la constitution, et il a tenu parole.
Dans une de ses boutades dont il a le secret, l’artiste-musicien congolais Koffi Olomide, affirmait qu’il faudrait beaucoup de pauvres afin que les riches soient visibles. Non seulement l’étude Africa Wealth Report publiée mardi 26 août lui donne raison, mais elle confirme surtout un paradoxe bien africain
La Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad) dont la neuvième édition s’est achevée ce vendredi 22 août, est le symbole des ambitions japonaises sur le continent africain. Une trentaine de chefs d’Etat ont fait le déplacement à Yokohama, qui accueillait pour la troisième fois ce sommet.
A l’instar de ces petites unités clandestines qui fabriquent les sachets plastique au Maroc, l’industrie mondiale du « mika » jubile. Et pour cause, l’échec du sommet de Genève sur la pollution plastique leur ouvre un énorme boulevard.
Dans les colloques et conférences qui pullulent un peu partout sur la zone de libre-échange panafricaine (Zlecaf), la question explosive des externalités qui plombent la circulation des marchandises sur le continent, n’est abordée qu’à la marge.
De Dar es-Salam à Abidjan en passant par Yaoundé et Entebbe (Ouganda), l’élection présidentielle se transforme en un rendez-vous à haut risque. Comme souvent sur le continent, le régime en place « s’arrange » en recourant à toute sorte d’artifices pour évincer les concurrents les plus menaçants, et s’assurer ainsi une victoire bidon.
Après seulement un mois de vacances de leurs enfants, beaucoup de parents ne trouvent plus de sommeil en pensant au montage financier de la rentrée scolaire. Écrasés par la hausse du coût de la vie et celle des dépenses contraintes (ndlr : les charges fixes), les classes moyennes africaines vivent dans l’angoisse à l’approche de ce rendez-vous budgétivore.
Le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, 92 ans, a surpris tout le monde en annonçant qu’il briguait un huitième mandat (oui, vous avez bien lu !) à la présidence de la République au scrutin qui se tiendra en octobre.