Newsletter Afrique

L’ami nippon

La Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad) dont la neuvième édition s’est achevée ce vendredi 22 août, est le symbole des ambitions japonaises sur le continent africain. Une trentaine de chefs d’Etat ont fait le déplacement à Yokohama, qui accueillait pour la troisième fois ce sommet.

Irresponsables

A l’instar de ces petites unités clandestines qui fabriquent les sachets plastique au Maroc, l’industrie mondiale du « mika » jubile. Et pour cause, l’échec du sommet de Genève sur la pollution plastique leur ouvre un énorme boulevard.

Menaces sur la Zlecaf

Dans les colloques et conférences qui pullulent un peu partout sur la zone de libre-échange panafricaine (Zlecaf), la question explosive des externalités qui plombent la circulation des marchandises sur le continent, n’est abordée qu’à la marge.

Dramatique recul

De Dar es-Salam à Abidjan en passant par Yaoundé et Entebbe (Ouganda), l’élection présidentielle se transforme en un rendez-vous à haut risque. Comme souvent sur le continent, le régime en place « s’arrange » en recourant à toute sorte d’artifices pour évincer les concurrents les plus menaçants, et s’assurer ainsi une victoire bidon.

Peu de foi au taux d’inflation

Après seulement un mois de vacances de leurs enfants, beaucoup de parents ne trouvent plus de sommeil en pensant au montage financier de la rentrée scolaire. Écrasés par la hausse du coût de la vie et celle des dépenses contraintes (ndlr : les charges fixes), les classes moyennes africaines vivent dans l’angoisse à l’approche de ce rendez-vous budgétivore.

Biya, « l’âge du président »

Le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, 92 ans, a surpris tout le monde en annonçant qu’il briguait un huitième mandat (oui, vous avez bien lu !) à la présidence de la République au scrutin qui se tiendra en octobre.

Le dollar, c’est toujours notre problème !

Les membres des BRICS, ou de ce que des « experts » qualifient abusivement de « Sud-Global » rêvent d’une alternative au dollar dans les transactions internationales. Pour l’instant, leur offensive contre la domination du dollar relève plus d’une posture politique car elle se heurte à la dure réalité du terrain…

Irresponsabilité

Le spectacle donné par certains chefs d’Etat africains au sommet sur le financement du développement conclu jeudi 3 juillet à Séville, est effarant. Les héritiers de « l’esprit de Bandung », le sommet historique des « non-alignés » tenu dans la cité indonésienne en 1955, vont se retourner dans leur tombe.

Climat anxiogène

Aucun de ces pseudo-experts qui dénoncent une soi-disant injustice des agences de notation et des assureurs-crédit à l’égard de pays africains, n’a réagi à la décision de Niamey de nationaliser, pour ne pas dire, confisquer, la filiale locale du groupe Orano. Harcelé depuis plusieurs mois, le tort de cet opérateur d’uranium est d’être d’origine française. Les autorités nigériennes l’ont d’ailleurs mis en avant pour motiver leur décision.

Double risque

Contrairement aux postures diplomatiques, les bombardements des installations nucléaires iraniennes dans la nuit de jeudi 12 juin par Israël, font quelques heureux, notamment les pays du Golfe. Car ce sont surtout les monarchies de la région qui étaient menacées, et le sont encore peut-être, par une bombe que détiendraient les ayatollahs à Téhéran car l’Etat hébreux dispose de sa propre dissuasion nucléaire.

Ecœurant !

Englué dans un échange d’insultes publiques avec son « ami » Elon Musk, le président Donald Trump continue de traiter l’Afrique avec beaucoup de mépris. Comme lors de son premier passage à la Maison Blanche, l’homme n’a pas changé sur ce plan.

Voir plus