Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
La scène politique marocaine est agitée par une polémique au sein du Parti de l’Istiqlal (PI), avec un nouveau développement : Noureddine Madiane, président du groupe parlementaire du parti à la Chambre des représentants, a annoncé la suspension de ses fonctions. Cette décision intervient dans le contexte d’une affaire impliquant Rafiaa Mansouri, une ancienne députée et vice-présidente du Conseil régional de Tanger-Tétouan-Al Hoceima. L’annonce de Madiane a été faite via un communiqué du parti, adressé au secrétaire général, Nizar Baraka, le dimanche 24 mars.
Cette affaire a commencé à émerger il y a quelques semaines, avec la diffusion d’un enregistrement audio dans lequel Noureddine Madiane proférait des accusations graves contre Rafiaa Mansouri. Dans cet enregistrement largement partagé, Madiane suggérait détenir des vidéos compromettantes de Mansouri. Ces révélations ont déclenché une tempête politique au sein du PI, avec des appels à des mesures disciplinaires à l’encontre de Madiane et une demande de suspension de toutes ses fonctions au sein du parti.
Lire aussi : Sextorsion : rien ne va plus au sein de l’Istiqlal
La réaction la plus importante à ces allégations est venue de l’Organisation de la femme istiqlalienne, dirigée par la députée Khadija Zoumi. Cette organisation a appelé à une action rapide et ferme contre Madiane, affirmant que de telles accusations portent préjudice à l’image du parti et à la crédibilité de ses membres. L’appel à des sanctions disciplinaires a été largement soutenu au sein du PI, avec des membres de haut rang exprimant leur préoccupation face à l’impact négatif de cette affaire sur la réputation du parti.
Madiane face à ses responsabilités
Face à cette pression croissante, Noureddine Madiane a choisi de prendre les devants en annonçant la suspension de ses fonctions de président du groupe parlementaire. Dans son communiqué adressé au secrétaire général du PI, Madiane a déclaré agir par respect pour la justice et dans l’intérêt de préserver l’unité du parti. Cette décision vise également à priver les adversaires politiques du PI d’une occasion de saper la cohésion interne du parti.
La suspension de Madiane n’est pas seulement une réponse à la controverse en cours, mais elle reflète également les tensions internes au sein du PI. Les révélations faites dans l’enregistrement audio ont exposé les divisions et les rivalités au sein du parti, mettant en lumière les luttes de pouvoir et les rivalités personnelles qui sous-tendent la politique marocaine.
Lire aussi : Politiques corrompus : avons-nous trop laissé faire ?
Cette affaire soulève également des questions plus larges sur la responsabilité des politiciens et la transparence dans la vie politique marocaine. Les allégations de chantage et d’abus de pouvoir portées contre Madiane mettent en évidence les risques associés à la concentration du pouvoir entre les mains de quelques individus au sein des partis politiques. Les appels à des mesures disciplinaires contre Madiane montrent également une volonté de lutter contre l’impunité et de promouvoir la responsabilité au sein de la classe politique.
L’affaire impliquant Noureddine Madiane et Rafiaa Mansouri met, notamment, en lumière les défis auxquels sont confrontées les femmes dans la politique.
Temps de lecture : 3 minutes
Rabat : Bourita s’entretient avec la vice-ministre coréenne des AELe ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, s’est entretenu, je… |
Conseil de gouvernement : report de l’adoption du projet de loi sur les CRILe Conseil de gouvernement, s'est réuni jeudi, sous la présidence du chef de l'exécutif, Aziz Akhannouch. Au début de ses travaux, le Consei… |
Rabat : le Libéria réaffirme son soutien à l’intégrité territoriale du MarocLors d'une rencontre à Rabat, la République du Libéria a renouvelé son soutien ferme à l'intégrité territoriale du Maroc, y compris sur la q… |
Bourita : «L’identité africaine est profondément ancrée dans les choix politiques du Maroc»Le discours prononcé ce jeudi par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, N… |
Chambre des représentants : nouveau président pour le groupe istiqlalienLe groupe istiqlalien de l'unité et de l'égalitarisme à la Chambre des représentants a procédé, ce mercredi, à l'élection de nouveaux dirige… |
ONU : débats houleux au Conseil de sécurité entre Omar Hilale et le ministre algérien des AELors d'une session du Conseil de sécurité de l'ONU consacrée au rôle des jeunes dans la lutte contre les défis sécuritaires en Méditerranée,… |
Grève de 72 heures des employés des collectivités territorialesLes employés des collectivités territoriales au Maroc ont décidé d'entrer en grève nationale pour une durée de 72 heures, du 23 au 25 avril,… |
Sahara : Saint-Christophe-et-Niévès reconnaît la souveraineté marocaineLa Fédération de Saint -Christophe-et-Niévès a officialisé sa reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud, soutenant… |