Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Afin de consolider sa culture institutionnelle, le Haut-Commissariat au plan (HCP) a présenté son nouveau plan de refonte au titre de la période de 2022-2025. Marquée par une rigoureuse conformité aux pratiques internationales, la réforme promeut les objectifs de développement du Royaume. Selon le HCP, la référence privilégiée des évaluations périodiques et des réalisations est l’agenda international des Objectifs du développement durable (ODD).
Ces ODD déclinent d’un véritable modèle de développement, mettant en relief l’approche de la durabilité de la croissance économique, du progrès social et de la préservation de l’environnement naturel. De plus, le HCP adopte un nouveau référentiel stratégique d’enquêtes et d’études. Il recourt désormais au Nouveau modèle de développement (NMD), comme une base du pacte national de développement du Maroc. Ce dernier offre un cadre normatif et stratégique de la contextualisation du modèle international des ODD. L’objectif ultime est d’atteindre une convergence dynamique des missions mises en œuvre par les deux modèles.
Lire aussi : 1er trimestre 2022 : l’économie en berne
Les plus importantes enquêtes nationales
Ahmed Lahlimi, haut-commissaire au plan, a souligné que «des enquêtes de structure, particulièrement lourdes, sont en cours de préparation ou déjà amorcées. Certaines sont à caractère économique et d’autres à vocation sociale. Elles seront couronnées par le grand chantier du recensement général de la population et de l’habitat».
Ces enquêtes permettront d’éclairer la situation liée aux unités administratives les plus pertinentes et couvrent l’ensemble du territoire national, avec des échantillons suffisamment larges. Elles porteront sur les structures économiques, l’informel et les institutions sans but lucratif (ISBL). Quant aux enquêtes à caractère social, elles s’appuient sur les niveaux de vie des ménages, la famille marocaine, l’emploi du temps des Marocains et le recensement général de la population et de l’habitat.
Pour les structures économiques, ces investigations visent à apporter une actualisation des données sur l’investissement, la consommation intermédiaire des entreprises et la production. Cette démarche se fera par produit, par niveau territorial et par branche d’activité. «Elle va permettre le passage de notre comptabilité nationale à la nouvelle année de base 2022, au lieu de 2014», explique Lahlimi.
Les enquêtes permettront en plus de mieux cerner la sphère informelle des activités économiques et sociales du pays. Aussi, elles aideront à mieux comprendre les mécanismes actuels de son insertion dans le paysage économique et social.
Les ISBL servent, par ailleurs, à donner une information plus circonstanciée sur la société civile au Maroc. Ces données permettront d’évaluer leur contribution à la richesse nationale.
Lire aussi : Secteur tertiaire : stagnation de l’activité et hausse des prix
Enfin, outre ces opérations, le recensement général de la population et de l’habitat actualisera les données relatives à la population régulière au Maroc. Il fournira, ainsi, un éclairage sur les structures démographiques et socioéconomiques de la population marocaine et des conditions d’habitation des ménages. Les travaux de cette opération constitueront le premier maillon du processus, avant sa digitalisation intégrale.
En revanche, pour réaliser ses programmes d’activité, le HCP explique que le budget alloué n’est pas suffisant. «La faiblesse des rémunérations de nos cadres et la forte demande extérieure des lauréats de nos instituts supérieurs (INSEA, ESI) soumettent les cadres formés dans nos services à un détournement au profit d’autres organismes nationaux et internationaux», a dit le haut-commissaire.
Temps de lecture : 4 minutes
Fécondité au Maroc : entre reprise légère et influences socio-économiquesUne étude récente menée par le Policy Center For The New South (PCNS) a mis en lumière l'évolution des tendances de fécondité au Maroc au co… |
Permis de conduire : le bras de fer entre les auto-écoles et la NARSA s’intensifieLe secteur des auto-écoles est en ébullition. Les professionnels de la conduite expriment leur mécontentement face aux récentes modification… |
Ipad Kids : pourquoi cette génération est-elle si agressive ?Ces derniers mois sur les réseaux sociaux, de nombreuses vidéos font froid dans le dos. On peut y voir des enfants de moins de 5 ans passer … |
Santé : la CDT dénonce l’inaction gouvernementale et poursuit son combatDans un mouvement de défiance contre les manquements du gouvernement, la Confédération démocratique du travail (CDT) a annoncé la tenue d'un… |
Education et QI : le Maroc, vilain petit canard du MaghrebIl est courant que les gens comparent leur intelligence avec celle des autres, que ce soient des amis, des membres de la famille ou même des… |
Stress hydrique : les grands barrages toujours en quête d’eauLe taux de remplissage global des barrages se situe à 30,7%, en légère baisse par rapport aux 34,6% constatés à la même période de l'année p… |
Rose, bleue, fluo… comment le Maroc compte contrer la cigarette électronique ?En marchant devant un lycée marocain, à l’heure de sortie de ses élèves, vous pourrez sentir de douces odeurs qui raviront vos narines. Cert… |
Volaille : où en sommes-nous ?Après une augmentation vertigineuse atteignant même 25 dirhams le kilogramme, le prix de la viande de poulet a connu une légère baisse penda… |