Temps de lecture : 6 minutes
Temps de lecture : 6 minutes
Temps de lecture : 6 minutes
Le dossier des étudiants marocains rentrés d’Ukraine sera définitivement réglé en juillet prochain. C’est ce qu’a indiqué, mardi 21 juin à Rabat, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Miraoui.
Lors de son passage à la Chambre des conseillers, Abdellatif Miraoui a été interpellé sur «les mesures prises pour régler le dossier des étudiants marocains rapatriés d’Ukraine en raison de la guerre». En réponse, le ministre a expliqué que différents concours seront organisés après l’Aïd al-Adha pour l’intégration de ces étudiants dans le système éducatif national.
Il a souligné que son département a veillé à traiter ce dossier «en toute positivité et efficacité, sans ménager aucun effort en vue de trouver des solutions réalistes et appropriées à cette situation».
Lire aussi : Akhannouch : lancement d’un nouveau programme de formation des enseignants
Mesures prises pour résoudre le dossier des étudiants marocains d’Ukraine
Le ministre a noté que la tutelle a adopté un ensemble de mesures, et ce, à l’issue des réunions tenues avec le Réseau des doyens des facultés de médecine et de pharmacie et de médecine dentaire, dans les secteurs public et privé.
Il est notamment question de prendre en considération le nombre de places que chaque établissement peut ajouter, en particulier dans les domaines de la médecine, de la pharmacie, de la médecine dentaire, de la médecine vétérinaire et de l’architecture.
Concernant la répartition des étudiants, Abdellatif Miraoui a souligné que le principe de mérite sera adopté en fonction de la note obtenue au concours national et du nombre de places disponibles dans chaque établissement. Il a ensuite précisé que des mesures seront prises pour accompagner les étudiants admis dans chaque établissement.
Par ailleurs, le ministre a indiqué que la tutelle a contacté certains pays d’Europe de l’Est (Roumanie, Hongrie et Bulgarie) dont le système éducatif est similaire à celui de l’Ukraine. Objectif : examiner les possibilités d’accueillir des étudiants marocains. À cet égard, le responsable a relevé que son ministère a reçu des propositions de la Roumanie et de la Hongrie, qui seront annoncées prochainement.
Lire aussi : Étudiants d’Ukraine : le ministère de l’Enseignement supérieur à la rescousse
Généralisation des bourses universitaires
Abdellatif Miraoui a également été interpellé au sujet de la «généralisation des bourses universitaires». Il a affirmé que son département s’attelle à améliorer les modalités de gestion et de financement des bourses de l’enseignement supérieur, en coordination avec l’Office national des œuvres universitaires sociales et culturelles.
Il a avancé que le nombre total des étudiants dans l’enseignement supérieur public a atteint 1.061.256 au cours de la saison universitaire 2021-2022, soit en hausse de 7,2% par rapport à l’année précédente. Le nombre total de boursiers s’élève, quant à lui, à 408.000.
Lire aussi : Études supérieures : le dépôt des demandes de bourses se poursuit jusqu’au 31 juillet
Quid du statut des universitaires ?
S’agissant du statut des fonctionnaires des établissements universitaires, le ministre a affirmé que son département est en train d’élaborer un nouveau projet de statut. Ce dernier concernera les cadres administratifs et techniques exerçant dans des services centraux ou dans des établissements universitaires.
Cette mesure porte sur l’adoption d’un statut unifié et motivant qui comprend l’ensemble des cadres administratifs et techniques. Il s’agit aussi de la mise en place d’un système de concours pour le recrutement et pour le changement de cadre, explique Abdellatif Miraoui.
Pour les professeurs de l’enseignement supérieur, le responsable a fait savoir que la tutelle a préparé un nouveau projet de statut les concernant, et ce, en étroite coordination avec les partenaires sociaux. Le but est de parvenir à une formule mutuellement acceptable. «La tutelle a mis en place un dossier sur le coût financier du projet en vue de l’examiner avec les ministères concernés», a-t-il précisé.
Et d’ajouter que ce chantier vise à renforcer la sélectivité et la cohérence de la profession de professeur à travers la qualité des prestations pédagogiques et de recherche.
D’un autre côté, le ministre a estimé que la pandémie de la Covid-19 a révélé la nécessité de revoir la gestion du secteur de l’éducation en général et de l’enseignement supérieur en particulier.
Vers une promotion du secteur de l’enseignement supérieur
Abdellatif Miraoui est en outre revenu sur les mesures prises pour promouvoir le secteur de l’enseignement supérieur. Il a indiqué que son département a établi un plan d’accélération de la transformation du système de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation. Ainsi, il a souligné la nécessité d’opérer une transformation rapide pour faire face aux problèmes dont souffre le secteur.
Selon lui, ce nouveau modèle repose sur quatre axes structurants. Il s’agit en l’occurrence de :
- La réalisation d’une réforme pédagogique globale et intégrée ;
- La mise en place des bases d’une recherche scientifique selon les normes internationales ;
- L’établissement d’un système de gouvernance efficient et efficace ;
- L’opérationnalisation du rôle central des espaces territoriaux.
Enfin, le chef du département a noté que des réunions et des séances de concertation se sont tenues autour dudit plan avec différents acteurs.
Lire aussi : Enseignement : présentation des propositions conjointes des syndicats
Temps de lecture : 6 minutes
Administrateurs : marche nationale pour mettre fin à 20 ans de souffranceLe bureau exécutif de l'Union nationale des administrateurs marocains (UNAM) a organisé, le mardi 2 avril, une conférence de presse sous le … |
Fécondité au Maroc : entre reprise légère et influences socio-économiquesUne étude récente menée par le Policy Center For The New South (PCNS) a mis en lumière l'évolution des tendances de fécondité au Maroc au co… |
Permis de conduire : le bras de fer entre les auto-écoles et la NARSA s’intensifieLe secteur des auto-écoles est en ébullition. Les professionnels de la conduite expriment leur mécontentement face aux récentes modification… |
Ipad Kids : pourquoi cette génération est-elle si agressive ?Ces derniers mois sur les réseaux sociaux, de nombreuses vidéos font froid dans le dos. On peut y voir des enfants de moins de 5 ans passer … |
Santé : la CDT dénonce l’inaction gouvernementale et poursuit son combatDans un mouvement de défiance contre les manquements du gouvernement, la Confédération démocratique du travail (CDT) a annoncé la tenue d'un… |
Education et QI : le Maroc, vilain petit canard du MaghrebIl est courant que les gens comparent leur intelligence avec celle des autres, que ce soient des amis, des membres de la famille ou même des… |
Stress hydrique : les grands barrages toujours en quête d’eauLe taux de remplissage global des barrages se situe à 30,7%, en légère baisse par rapport aux 34,6% constatés à la même période de l'année p… |
Rose, bleue, fluo… comment le Maroc compte contrer la cigarette électronique ?En marchant devant un lycée marocain, à l’heure de sortie de ses élèves, vous pourrez sentir de douces odeurs qui raviront vos narines. Cert… |