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C’est un sondage qui met en exergue la perception et les avis des citoyens concernant le télétravail. Dans le cadre de l’élaboration de son focus du rapport annuel au titre de l’année 2021 consacré au télétravail, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a sollicité, du 8 au 29 avril 2022, la contribution des citoyens à travers sa plateforme « Ouchariko.ma ». Le nombre des interactions avec le sujet a atteint 27.638, dont 1.326 participants au sondage.
Les résultats de la consultation font ressortir globalement la perception des participants sur la pratique du télétravail, ses avantages et inconvénients ainsi que ses perspectives d’instauration au Maroc.
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Télétravail : une opportunité pour l’économie de temps et d’argent
Près de 81,6% des répondants au sondage considèrent le télétravail comme une opportunité pour l’économie de temps et d’argent sur les transports.
Concernant les avantages de ce mode de travail, plus de la moitié des répondants ont estimé qu’il leur a permis de réduire leur niveau de stress, d’avoir plus d’autonomie dans la gestion des tâches ainsi qu’une meilleure concentration.
En revanche, d’après les participants au sondage, les horaires de travail non délimités sont considérés à hauteur de 61% comme inconvénients du télétravail, suivis par l’absence d’une séparation entre vie professionnelle et vie privée à hauteur de 50%.
D’autres désavantages ont été aussi relevés par les répondants, à savoir les difficultés d’encadrement et d’orientation (26,5%) ainsi que le sentiment d’isolement par rapport à l’environnement du travail (26,2%).
En outre, sur les 1.326 personnes sondées, près de 64% considèrent le télétravail comme un mode de travail à part entière, tandis que 24% le perçoivent comme une option temporaire à appliquer en cas de force majeure. Environ 12% du total des interrogés affirment que le télétravail est une occasion de rester à la maison.
S’agissant de la pratique du télétravail, 74% des répondants au sondage estiment l’avoir déjà expérimenté. Parmi ces personnes, presque 14% affirment l’avoir pratiqué avant la Covid, et plus de 71% durant le confinement contre 15% l’ayant expérimenté après la crise sanitaire.
En ce qui concerne les équipements nécessaires pour effectuer le télétravail, 64% des participants ont eu besoin d’investir dans du matériel pour pouvoir télétravailler. Parmi ces derniers, 81% considèrent la connexion internet comme investissement fait en relation avec le télétravail. 66% ont dû aménager un espace de travail et 55% ont acheté du matériel informatique adapté.
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Télétravail : une nouvelle tendance au Maroc
89% des sondés pensent que le télétravail s’imposera comme une nouvelle tendance au Maroc. 64,4% des interrogés affirment que ce mode de travail devrait être pratiqué en alternance avec le travail en présentiel, tandis que 35,6% pensent qu’il devrait être exercé à plein temps.
Pour favoriser le développement du télétravail, 77,1% des répondants appellent à mettre en place un cadre réglementaire adapté et 64,2% exigent l’investissement financier de l’employeur dans les charges liées au télétravail.
À ces dispositions s’ajoutent l’importance de la formation aux outils techniques et digitaux indispensables (61,7%) et la nécessité de mettre en place une couverture/assurance des accidents de travail et des maladies professionnelles liés à ce mode de travail (60%).
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Pour rappel, « Ouchariko.ma » est une plateforme de contribution citoyenne en ligne instituée par le CESE pour offrir à toutes les composantes de la société marocaine un espace d’écoute, de débats et de participation. Elle est disponible en français et en arabe. La participation dans cette plateforme peut se faire de deux manières : soit en s’inscrivant directement, soit en utilisant les comptes des réseaux sociaux (Google, Facebook, LinkedIn, Twitter).
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