Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Les réunions entre les centrales syndicales et le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaâ, se sont multipliées depuis le début de septembre. Les échanges entre les parties prenantes concernent la revalorisation des salaires dans les secteurs public et privé, sur fond d’une hausse du taux d’inflation. Après plusieurs négociations, les sources syndicales avaient indiqué qu’elles n’étaient pas sur la même longueur d’ondes avec le gouvernement.
Ce mercredi, le ministre chargé du Budget s’est réuni avec les centrales syndicales les plus représentatives et les représentants du patronat afin de mettre en place des mesures concrètes pour améliorer le niveau de vie des travailleurs. Concrètement, les partenaires sociaux proposent une baisse de l’Impôt sur le revenu (IR).
Cette diminution va automatiquement se répercuter sur les salaires des fonctionnaires et sur les salaires du secteur privé. Les sources rappellent que leur première proposition était d’augmenter de 5% le plafond des charges professionnelles exonérées d’impôt, passant ainsi de 20% à 25%. En revanche, le gouvernement préfère se limiter à une réduction de l’IR sans augmenter les salaires. Il convient de rappeler que Fouzi Lekjaâ avait précisé que 73,29% de l’ensemble des recettes de l’IR proviennent de la part des salariés.
Lire aussi : Nouvelle reforme du gouvernement : baisse de l’impôt sur le revenu
Les précisions de Fouzi Lekjaâ
Lors des travaux de l’Atelier de haut niveau sur la revue des dépenses publiques organisé, ce mercredi, avec la Banque mondiale, Fouzi Lekjaâ, a précisé que «la revue des finances publiques fait référence au processus d’évaluation approfondie des dépenses publiques existantes afin d’identifier les possibilités de réduire ou de réorienter les dépenses à partir des dépenses peu prioritaires, inefficaces ou ineffectives». Il a souligné également qu’«elles offrent une approche systématique pour s’assurer non seulement que les dépenses sont alignées sur les priorités politiques du gouvernement, mais si elles sont également efficaces pour atteindre les objectifs visés et sont déployées utilement». Parmi les facteurs de réussite de la revue des finances publiques, cités par le ministre du Budget, figure la définition des objectifs stratégiques clairs et précis pour orienter les dépenses publiques vers des actions prioritaires.
Lire aussi : Dialogue social : ce qu’il faut retenir de la réunion du lancement du 2? round
Ainsi, le représentant de la Confédération démocratique du travail, Boukhalfa Bouchta, a noté que le gouvernement a demandé aux centrales syndicales de reporter la revalorisation des salaires pour qu’il examine et chiffre les répercussions de la guerre russo-ukrainienne sur les caisses de l’État. Par conséquent, d’autres réunions de négociations pourraient avoir lieu dans les prochains jours.
Pour rappel, le 2? round du dialogue social, tenu le 14 septembre 2022, a porté sur la révision du régime de l’IR, la réforme des régimes de retraite et le réexamen d’un ensemble de législations du travail. Cette réunion a permis à l’ensemble des parties prenantes d’aborder la question de la baisse de l’IR. Un impôt, qualifié d’“injuste” par les syndicats, et payé par les employés de façon systématique, à un taux élevé atteignant les 38% de leur salaire.
Temps de lecture : 4 minutes
Salaire moyen : le Maroc est-il compétitif ?Selon une étude récente de Ceoworld, le Maroc serait bien placé dans le classement des salaires moyens. Il serait premier africain, 6ème pay… |
HCP : une croissance solide face à une inflation en reculDans sa dernière note de conjoncture, le Haut-Commissariat au Plan (HCP) offre une perspective détaillée et analytique de l'économie nationa… |
Maroc-France : une nouvelle page de coopération s’ouvreHier, la quiétude régnait à Casablanca, enveloppée dans une fraîcheur inattendue et un épais brouillard, typiques des derniers jours du Rama… |
Le Maroc compte sur ses importations de céréales pour combler la production nationaleLe communiqué officiel de Bank Al-Maghrib, du 19 mars dernier, peint un tableau sombre sur les perspectives agricoles du pays. L'institution… |
Cannabis thérapeutique : pourquoi le Maroc a sa place de leader ?Et c’est parti pour un tour. Longuement en discussion, le projet de loi a été voté, et en 2021 le cannabis à visée pharmaceutique peut désor… |
Les banques françaises se retirent du continent laissant place à l’essor des banques marocainesDans un climat de spéculation croissante, la Société Générale semble prête à céder sa place historique au Maroc, une décision qui pourrait r… |
L’UNTM et la Confédération des TPE-PME absentes du dialogue socialAlors que le 1er mai se profile, une question se pose avec insistance : les syndicats réussiront-ils à faire valoir leurs revendications, no… |
Pêche et aquaculture en UE : le Maroc sur le podium des fournisseursLes exportations marocaines de produits de la pêche et de l'aquaculture vers l'Union européenne (UE) occupent une place de premier plan. Et … |