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Aïd Al-Adha : une aubaine pour le secteur touristique

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L’Aïd El-Kébir est synonyme d’opportunités pour plusieurs secteurs de l’économie marocaine. Aïd Al-Adha, c’est 2% du PIB accumulé. Pour les professionnels du tourisme, c’est la haute saison avec des offres incluant généralement le f’tour de l’Aid, une animation spécifique pour satisfaire adultes et enfants, barbecue voire la cérémonie du sacrifice.

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Les Marocains vont énormément bouger pendant la période de l’Aïd, c’est une certitude. La majorité de nos concitoyens vont faire le déplacement pour passer la fête en famille. Rien que pour le transport routier, 4.350 autorisations exceptionnelles sont prévues pour faciliter les déplacements des voyageurs lors de cette période. Par ailleurs, une partie des voyageurs fera le cap sur des hôtels. Une tendance qui prend de plus en plus d’ampleur au fil des ans.

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L’Aïd à l’hôtel, tout un programme

Petit-déjeuner traditionnel, cérémonie de sacrifice du mouton, musique marocaine… Tout est fait pour satisfaire une clientèle avide d’une ambiance comme à la maison. Tout au long de la journée et jusqu’en soirée, l’Aïd est célébré comme il se doit. Joints par LeBrief, plusieurs établissements hôteliers à Marrakech nous ont notifié qu’ils étaient complets pour une semaine à partir du jour de l’Aïd. Quant à la clientèle, elle se compose principalement de jeunes couples avec ou sans enfants mais aussi de personnes âgées qui n’ont plus la capacité de procéder au sacrifice. Fassis, Rbatis et Casablancais prennent la route de Marrakech et d’Agadir et partent parfois plus loin, fêter l’Aïd du côté de Saïdia.

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Quid des prix ?

Pour une nuitée en chambre double, vous devez débourser entre 1.200 DH et 2.500 DH selon la catégorie de l’hôtel. Si vous ramenez votre mouton pour le sacrifier à l’hôtel, il faut ajouter 500 DH de plus. Votre viande sera gardé au frigo jusqu’au jour de votre départ. Il y a aussi les offres « all-inclusive ». Pour un couple avec deux enfants, le séjour vous sera facturé à 2.700 DH en moyenne par nuit. Pour attirer les vacanciers, locaux et parmi les Marocains du monde, revenus en masse en cette période, l’argument de poids des hôteliers est que la spiritualité peut bien rimer avec détente et bien-être.

Trois questions à Salma Benaddou, deputy general manager de l’agence Monarch

LeBrief : Cette année, les réservations des Marocains sont-elles au rendez-vous pour la période de l’Aïd ?

Chaque année le nombre de personnes passant l’Aïd El-Kébir dans des hôtels, au Maroc ou à l’étranger, augmente. Nous faisons face à une mode qui se répand au sein des catégories moyennes et nanties, ce qui fait la joie des hôteliers. Mais les agences de voyages n’en bénéficient pas pour autant. La majorité des hôteliers ne jouent pas le jeu et accordent des tarifs plus intéressants aux clients qui les contactent directement.

LeBrief : Qu’en est-il des offres proposées pour l’Aïd à Marrakech et à Agadir ?

Les offres proposées restent chères mais sont quand même acceptées par les clients. Il ne faut pas oublier que cette année, il y’a un gros problème de visas et donc le Marocain cherche soit des destinations sans visa soit des destinations locales.

LeBrief : Comment expliquer cette nouvelle tendance des Marocains à passer l’Aïd dans un hôtel ?

Actuellement, dans un couple, les deux parties travaillent contrairement aux couples d’antan où seulement le père de famille travaillait. Ils voient donc tous les deux en cette fête une occasion de s’évader et d’éviter les corvées ménagères qui en découlent. Sans oublier le prix du mouton qui représente deux ou trois nuitées en famille dans un hôtel.

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