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La Commission de l’UA plaide pour une économie bleue

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Josefa Sacko, Commissaire à l’Agriculture, Développement rural et de l’Economie bleue de l'Union Africaine,, à Tanger à l'occasion de la troisième conférence ministérielle de haut niveau sur l’Initiative de la ceinture bleue. ©DR

La troisième conférence ministérielle de haut niveau sur l’Initiative de la ceinture bleue s’est tenue à Tanger. Elle a rassemblé des leaders africains, des représentants d’organisations internationales et des experts pour discuter des enjeux de la sécurité alimentaire et de la création d’emplois dans le secteur de l’Économie Bleue en Afrique. Cette initiative, portée par le Royaume du Maroc et soutenue par la Banque Mondiale, vise à promouvoir une gestion durable des ressources aquatiques du continent.

Lors de son discours, la Commissaire à l’Agriculture, Développement rural et de l’Économie bleue de l’Union Africaine, Josefa Sacko, a souligné l’importance d’une collaboration régionale pour faire face aux défis environnementaux. Avec une population projetée de 1,6 milliard d’habitants d’ici à 2030, dont plus de la moitié aura moins de 25 ans, l’Afrique dispose d’une main-d’œuvre jeune et dynamique, prête à être mobilisée pour un avenir économique durable.

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Selon elle, l’initiative de la ceinture bleue se positionne comme un «levier stratégique pour renforcer l’économie bleue, qui génère actuellement environ 296 milliards de dollars et 49 millions d’emplois en Afrique. Les projections indiquent que ces chiffres pourraient atteindre 405 milliards de dollars et 57 millions d’emplois d’ici à 2030». Cela démontre l’urgence de développer des politiques et des infrastructures pour soutenir cette croissance.

Les participants ont également discuté des menaces pesant sur les écosystèmes marins et dulcicoles, notamment la surpêche et la pollution, qui compromettent la biodiversité et les moyens de subsistance des communautés côtières. Les leaders ont appelé à une approche intégrée qui combine les initiatives existantes, comme la grande muraille bleue et la déclaration de Moroni, pour assurer une réponse coordonnée face à ces défis.

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Josefa Sacko a lancé aux différents acteurs qui ont pris part à cette rencontre composée pour la plupart de ministres, sur la nécessité de renforcer la sécurité maritime pour protéger les ressources marines et faciliter le commerce dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Elle a également souligné l’importance de promouvoir des solutions durables qui tiennent compte des besoins des femmes, des jeunes et des communautés vulnérables.

Il convient de rappeler que cette conférence a marqué un tournant dans les efforts pour développer une économie bleue prospère et durable en Afrique.

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