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Créée par le Parlement européen en mars 2022, la Commission d’enquête sur l’utilisation présumée du logiciel espion Pegasus pour l’espionnage téléphonique de responsables européens a conclu qu’il n’existe aucune preuve impliquant le Maroc dans cette affaire.
Lundi 8 mai, la Commission a rendu son rapport définitif qui a été adopté par 30 voix pour, 3 contre et 4 abstentions. Il sera voté en juin en session plénière du PE. Le journal espagnol, El Periodico, a révélé le 9 mai que ce rapport est l’aboutissement de 14 mois de travail au cours desquels 23 auditions ont eu lieu et 215 personnes ont été entendues.
Toutefois, des médias ibériques rapportent que les eurodéputés de la Commission continuent de considérer le Maroc comme «possible auteur» de l’espionnage des téléphones mobiles du chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, et des ministres de la Défense, Margarita Robles et de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska.
«Le Maroc et le Rwanda peuvent espionner des citoyens européens haut placés, même si ces soupçons ne sont pas prouvés», rapporte le journal espagnol.
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