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Le risque d’une frontière « dure » entre le Royaume-Uni et l’Union européenne est évité. À quelques heures de l’entrée en vigueur du Brexit, Londres et Madrid se sont mis d’accord jeudi pour maintenir la liberté de circulationà la frontière de Gibraltar.
Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, a félicité les négociateurs du ministère des Affaires étrangères pour l’accord de principe avec le Royaume-Uni sur Gibraltar«qui nous permettra de lever les barrières et d’évoluer vers une zone de prospérité»,a-t-il dit.
La ministre des Affaires étrangères, Arancha González Laya, a annoncé pour sa part ce jeudi un accord avec le Royaume-Uni qui permet l’application à Gibraltar de politiques et programmes de l’Union européenne tels que l’accord de Schengen ou un régime douanier sur le trafic de marchandises. Lors d’une conférence de presse pour rendre compte de l’état des négociations avec le Royaume-Uni sur Gibraltar, laministre a déclaré: «Le résultat pratique est que la porte est démolie, la mobilité est facilitée».
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