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Trois décennies après la répression sanglante du Parti communiste chinois contre les manifestations estudiantines pro-démocratie sur la place Tiananmen, le souvenir demeure, malgré les tentatives du pays de l’éradiquer.
La répression du 4 juin 1989 à Pékin a été un rappel brutal des réalités politiques du système à parti unique de la Chine, alors même que le pays le plus peuplé du monde s’engageait dans des réformes et s’ouvrait sous la houlette du chef du parti de l’époque, Deng Xiaoping.
Depuis lors, l’Occident et le Japon ont cherché à trouver un équilibre entre les préoccupations relatives aux droits de l’homme et les avantages des relations économiques avec la Chine.
Aujourd’hui, alors que les allégations d’internement de la minorité musulmane ouïghoure de Pékin dans des camps de concentration revêtent une nouvelle urgence et que la communauté internationale est aux prises avec la domination économique croissante de la Chine, la question est devenue plus pertinente que jamais.
Pour résoudre cette énigme et garder vivant le souvenir du massacre, l’expérience du Japon d’il y a 30 ans peut fournir des enseignements pertinents. Des universitaires et des militants, dont un ancien chef de file de la protestation, ont souligné les difficultés auxquelles Tokyo a dû faire face – et les défaillances qui sont apparues – pour faire face à la brutalité de Pékin.
La Chine n’a jamais donné un compte rendu complet des événements, mais des centaines, voire des milliers de personnes, auraient été tuées par les troupes de l’Armée populaire de libération qui ont repris la place, tandis qu’un télégramme diplomatique secret envoyé à l’époque de l’ambassadeur britannique en Chine a fait payer beaucoup plus cher sa libération, au moins 10000 personnes, quand il fut publié en 2017.
Au contraire, Pékin s’est lancé dans une campagne incessante de censure, transformant le massacre en l’un des problèmes les plus politiquement tabous en Chine.
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