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Un sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA) pas comme les autres. Ce dimanche 6 décembre, les travaux du sommet extraordinaire de l’UA ont démarré par visioconférence. Sous le thème « Faire taire les armes : créer des conditions propices au développement de l’Afrique », cette 14eédition vise à «réfléchir sur les moyens à même de mettre fin aux conflits armés sur le continent», explique Maroc Diplomatique. Prenant part à cette réunion pour représenter le Maroc, Mohcine Jazouli, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, a souligné que pour atteindre les objectifs de paix en Afrique, les États membres et la Commissiondoivent se conformeraux décisions prises par l’UA. Selon lui, face à la multiplication des conflits et des crises qui menacent la sécurité etla stabilité du continent, les pays africains doivent se concerter et unir leurs forces pour mettre fin à ces problèmes.
Dans ce sens, rapporte 2M,Mohcine Jazouli a suggéréque pour consolider «l’Afrique que nous voulons» trois points s’imposent :
- «prendre conjointement les mesures nécessaires pour vaincre le terrorisme et l’extrémisme religieux ;
- prévenir la circulation illicite des armes légères et de petit calibre ;
- et adopter une politique de l’Union en matière d’opérations de soutien à la paix, basée sur la clarté et la préservation des principes fondamentaux des Opérations de Maintien de la Paix».
En s’inspirant de ces principes, poursuit-il, le projet de doctrine de l’UA sur les Opérations de soutien à la paix devrait «introduire le principe de la “subsidiarité» qui confère au Conseil de sécurité des Nations Unies la responsabilité première de maintien de la paix et de la sécurité internationales». En évoquant l’accueil par le Royaume des différents pourparlers du dialogue inter-libyen, le responsable a rappelé que le Maroc a toujours plaidé en faveur d’approches «multidimensionnelles, intégrées et concertées».
Nouveau coup dur pour le Polisario
Par ailleurs, le dossier du Sahara marocain fait partie des conflits les plus anciens du continent. Smail Chergui, à la tête de la Commission paix et sécurité à l’UA, ainsi que deux autres responsables algériens ont tenté de pousser les pays membres de l’UA à abandonner la décision 693 et à jouer un rôle plus actif dans le processus de résolution de cette question. Cependant, indique L’Observateur du Maroc et d’Afrique, et au grand dam de l’Algérie et du Polisario, Cyril Ramaphosa, président sud-africain et président en exercice de l’UA, a réitéré l’exclusivité du cadre onusien pour le règlement du problème du Sahara marocain. Il a souligné que «les amendements liés à la décision 693 proposés lors de ce sommet ne font que confirmer les dispositions de ladite décision». La même source estime que l’affirmation duprésident de l’Afrique du Sud, l’un des principaux alliés du front séparatiste, représente un nouveau succès pour le Maroc face aux tentatives et manœuvres de la pseudo « République arabe sahraouie démocratique »(RASD), qui s’activent à semer les divisions au sein du continent. De son côté, le Royaume poursuit ses efforts visant à faciliter l’émergence d’une Afrique capable de prendre son avenir en main.
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