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Développement des provinces du sud : le taux de réalisation des projets atteint 70%

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Lors de la séance mensuelle consacrée à la politique générale à la Chambre des représentants ce lundi 30 novembre, Saad Dine El Otmani a fait le point sur les programmes de développement des provinces du sud. Le Chef du gouvernement a évoqué en premier l’importance de la sécurisation du passage de Guerguarate pour la consécration de la coopération sud-sud. Il a en plus affirmé que le plan de développement du sud du Royaume, couvrant la période 2016-2021, se déroule conformément au calendrier préétabli et que la majorité des projets sont réalisés à 70%.

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Les programmes de développement des provinces du sud étaient ce lundi 30 novembre au cœur de la séance mensuelle consacrée à la politique générale à la Chambre des représentants. Ainsi, Saad Dine El Otmani, Chef du gouvernement, a tenu à évoquer en premier la récente opération de sécurisation de la zone tampon de Guerguarate. Selon la MAP, El Otmani a affirmé que la sécurisation de ce passage constitue «un tournant qualitatif et stratégique sur le terrain», et «contribue à la consécration de la coopération sud-sud, dans le cadre de la complémentarité naturelle entre le Royaume et son environnement économique et social africain».

Le modèle de développement des provinces du sud (2016-2021)

Le Chef de l’exécutif a également avancé lors de son intervention que le plan de développement 2016-2021 des provinces du sud a atteint un taux de réalisation de 70%. Depuis 2016, le gouvernement et les autorités locales ont réalisé 179 projets de développement dans le sud du Maroc, pour un budget total de 13,2 milliards de dirhams (MMDH), rapporte Maroc Diplomatique. El Otmani a précisé qu’aujourd’hui336 projets sont en cours de réalisation et 236 autres sont encore en phase de planification, leschantiers prévus disposant d’une enveloppe globale de 25 MMDH. En présentant ces données, il a ainsi assuré que le programme 2016-2021 se déroule selon le calendrier préétabli, et ce malgré la pandémie de la Covid-19. Selon lui, le gouvernement est prêt à lancer de nouveaux projets majeurs en 2021, notamment le projet du nouveau port Dakhla Atlantique, l’usine de dessalement de l’eau de mer, qui permettra d’irriguer 5.000 hectares au nord de la ville de Dakhla, ou encore l’installation de plusieurs parcs éoliens dans le Sahara. El Otmani a en outre soutenu que l’exécutif suivra de près les investissements des entreprises et établissements publics. Le Maroc s’attend à ce que ces derniers investissent 4,5MMDH dans les provinces du sud en 2021, et cepar le biais de divers projets.

À noter que ledit programme de développement porte sur des contrats-programmes pour la réalisation de plus de 700 projets, pour lesquels une enveloppe globale de 77 MMDH a été mobilisée, avant d’être, par la suite, portée à 85 MMDH.

Un élan de développement jusque-là très positif

Concernant les projets déjà réalisés dans le sud du Royaume, El Othmani a souligné qu’ils ont eu un impact très positif sur les populations locales. Il a indiqué, rapporte Hespress Fr, que le taux de scolarisation des enfants et des jeunes, âgés de 6 à 22 ans, a atteint 81,8 % dans cette région. Un taux qui dépasse largement le taux national (74,9%). Les taux d’accès à l’eau potable et à l’électricité sont également supérieurs à la moyenne nationale, et sont respectivement de 93,7% (contre 72,9% au niveau national) et 93,8% (contre 91,9% au niveau national). En termes d’infrastructures routières, lesdites provinces disposent désormais d’un réseau de 9.300 km de routes, dont 4.400 km de routes nationales. En 1975, la région ne disposait que de 350 km de routes. S’agissant del’indicateur socio-économique, le taux de croissance du revenu brut par habitant dans le sud du pays est parmi les plus élevés au niveau national, s’élevant à 5,8% par an.

Enfin, Saad Dine El Otmani a déclaré que ces indicateurs témoignent des efforts fructueux du Maroc dans la lutte contre les disparités territoriales. Grâce au programme de développement en cours, la qualité de vie de la population locale s’est sensiblement améliorée, conformément à la vision du roi Mohammed VI pour la prospérité du pays.

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