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Protection de l’enfant et de la femme : l’État subventionne 14 associations

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Quatorze associations marocaines ont signé ce mardi à Rabat des conventions avec le ministère du Travail et de l’insertion professionnelle, afin de bénéficier de subventions au titre de l’année 2020. Sept desdites associations œuvrent dans le domaine de la lutte contre le travail des enfants, tandis que les sept autres s’activent dans le domaine de la protection des droits de la femme au travail. Mohamed Amekraz, ministre de tutelle, a participé à cette cérémonie de signature et a précisé que c’est une commission interministérielle qui a effectué la sélection de ces associations, après des évaluations et des études pointilleuses.

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Ce mardi 24 novembre, Mohamed Amekraz, ministre du Travail et de l’insertion professionnelle, a présidé une cérémonie de signature à Rabat. D’après L’Opinion, la tutelle a signé des conventions de partenariat avec quatorze associations pour que ces dernières puissent bénéficier de la subvention au titre de l’année 2020. La moitié de ces associations (sept) luttent contre le travail des enfants, tandis que l’autre moitié œuvrent dans le domaine de la protection des droits de la femme au travail. La même source note que le département d’Amekrazamultiplié les efforts pour lutter contre le travail des enfants et la protection des droits de la femme, et ce «conformément à la législation nationale et aux conventions internationales ratifiées par le Royaume».

Les catégories des conventions

Selon la livraison de ce mercredi 25 novembre de Le Matin, la première catégorie de ces nouvelles conventions vise à :

  • retirer les enfants âgés de moins de 15 ans du travail, notamment du travail domestique ;
  • améliorerles conditions de travail des enfants âgés de 16 à 18 ansetleur retrait des travaux dangereux ;
  • sensibiliser sur les dangers du travail des enfants.

Pour ce qui est de la deuxième catégorie, cette dernière a pour objectif de contribuer à :

  • l’ancrage de la culture de l’égalité professionnelle au sein de l’entreprise ;
  • l’organisation de campagnes de sensibilisation auprès des femmes travailleuses et leurs employeurs pour faciliter l’accès des femmes au marché du travail ;
  • l’amélioration des conditions de travail des femmes et leur permettre de concilier entre la vie familiale et les obligations professionnelles ;
  • la consolidation des compétences de la femme au travail.

Le journal ajoute que Mohamed Amekraz a tenu à préciser que c’est une commission interministérielle qui a effectué l’opération de sélection de ces associations en se basant sur des critères déterminés, et ce après étude et évaluation des projets présentés desdits organismes. Ainsi, poursuit la même source, la commission en question «s’est focalisée cette année sur les projets priorisant les catégories travaillant dans des régions enclavées».

La pandémie de la Covid-19 n’arrange pas les choses

Par ailleurs, Hespress Fr rapporte, en citant une étude conjointe de l’Organisation internationale du travail (OIT) et du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF),que la crise sanitaire du nouveau coronavirus risque de pousser encore plus d’enfants vers le travail. «Cette étude a démontré que la crise sanitaire pourrait entraîner une hausse de la pauvreté, ainsi qu’une augmentation du travail des enfants», déplorent l’OIT et l’UNICEF.

De son côté, Meriem Othmani,présidente de l’Institution nationale de solidarité avec les femmes en détresse (INSAF), a martelé : «nous luttons pour que plus jamais les petites filles et les garçons ne sacrifient leur enfance». Et de préciser qu’INSAF «assure un suivi social et scolaire régulier des enfants réinsérés et sensibilise sur les risques du travail des filles mineures ou “petites bonnes” et sur les droits de l’enfant». Nos confrères indiquent enfin que l’association de Meriem Othmani a pu, en 20 ans d’existence,«autonomiser 10.000 mères en détresse et s’occuper de 550 filles domestiques qu’elle a arrachées du travail et les a rendues à leurs parents».

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