Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Le wali de Bank Al Maghrib (BAM) Abdellatif Jouahri s’est présenté ce mardi 24 novembre devant la Commission des finances à la Chambre des représentants. Une occasion pour cette Commission de faire le point avec le gouverneur de la banque centrale sur la situation actuelle de l’économie nationale et les perspectives permettant la relance du tissu économique. Voici quelques points importants à retenir de la présentation de Abdellatif Jouahri.
«Pas de relance économique avant 2023»
Pour Jouahri, il n’y aura pas de relance économique au Maroc avant l’année 2023. Le wali de BAM se base dans son raisonnement sur les répercussions chaotiques de la pandémie de la Covid-19 sur l’économie marocaine. Parmi les points négatifs figurentles pertes d’emplois. En effet, 580.000 ont été perdus en raison de la pandémie de la Covid-19. De son côté, le déficit budgétaire a augmenté de 7,9%. D’après les prévisions de Bank Al-Maghrib, la récession devrait se situer entre 5,8% et 7,2%, tandis que l’endettement du trésor public a explosé, passant de 65% à 76% du PIB, rapporte Le Desk.Jouahri pense qu’à la lecture de ces chiffres, il est temps que «le Maroc soit capable à l’avenir de faire face à d’éventuelles crises, et mette fin à la logique du sapeur-pompier».
Un fonds de garantie pour les associations de microcrédit
Abdellatif Jouahri a annoncé la création d’un fonds de garantie pour les associations de microcrédit. Le wali de Bank Al-Maghrib a souligné qu’un accord-cadre créant ce fonds a été signé le 12 novembre dernier par le ministère des Finances et la Caisse centrale de garantie (CCG). L’objectif de ce fonds sera selon le gouverneur «de couvrir les crédits restructurés et additionnels accordés dans le cadre de la réponse à la crise de Covid-19».
Bilan des programmes de soutien aux entreprises
Le gouverneur a également livré quelques chiffres qui concernent leproduitDamane Oxygène et le programme Intelaka, lancésur instructions du roi Mohammed VI. Concernant Damane Oxygéne, le wali a souligné qu’a fin octobre 2020, 41.142 entreprises en ont bénéficié, pour un montant de 13,7 milliards de dirhams, rapporte Les Inspirations Éco dans son édition du 25 novembre 2020.
De leur côté, les produits Damane Relance, TPE Relance et Damane Relance Hôtellerie ont été accordés à 25.103 entreprises totalisant un encours de 13,5 milliards de dirhams alors que le montant engagé est de 30,3 milliards de dirhams. Pour les autoentrepreneurs, 31,2 millions de dirhams ont été distribués à 2.875 auto-entrepreneurs contre 33,7 millions de dirhams engagés. Enfin, pour le programme Intelaka, 1,9 milliard de dirhams ont été au profit de 9443 bénéficiaires au 15 novembre 2020.
Jouahri a noté que 19% des demandes de financement ont reçu un refus de la part des banques. Le commerce (25%), l’agriculture (14%), l’industrie (13%), les services (13%) et le tourisme (10%) sont les secteurs qui ont connu le plus de demandes. À souligner que pour sa deuxième présence au siège du Parlement en 2020,Abdellatif Jouahri a été applaudi à la fin de sa présentationpar les députés de la chambre basse.
Ci-dessous, le passage complet de Abdellatif Jouahri devant la Commission des finances de la Chambre des représentants.
Temps de lecture : 4 minutes
Sahara : le blocage politique et l’implication algérienne discutés au Conseil de sécuritéLe Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni mardi à huis clos pour examiner les derniers développements dans le dossier du Sahara. La réunio… |
Parlement : les enjeux de la session du printempsL’ouverture de la deuxième session de l’année législative 2023-2024 a vu la réélection du candidat du Rassemblement national des indépendant… |
Maroc-Belgique : un socle solide pour une coopération multidimensionnelleLa Haute commission mixte de partenariat entre le Maroc et la Belgique a tenu sa 3e réunion ce lundi 15 avril 2024 à Rabat, sous la coprésid… |
Retour de Donald Trump, good or bad pour le Maroc ?‘’You’re fired !’’… Pas vraiment. L’aura Donald Trump pèse sur les Américains. Le showman semble à nouveau engagé dans la course à la prési… |
Maroc-France : une nouvelle page de coopération s’ouvreHier, la quiétude régnait à Casablanca, enveloppée dans une fraîcheur inattendue et un épais brouillard, typiques des derniers jours du Rama… |
L’UNTM et la Confédération des TPE-PME absentes du dialogue socialAlors que le 1er mai se profile, une question se pose avec insistance : les syndicats réussiront-ils à faire valoir leurs revendications, no… |
Sahara : «La France s’expose à être reléguée au rang de puissance du passé», Hafid BoutalebDepuis quelques années, entre le Maroc et la France, c’est parfois chaud, parfois froid. Au début de son premier mandat, Macron avait exprim… |
Dialogue social : Aziz Akhannouch ouvre les discussions avec l’UMTCe mardi 26 mars à Rabat, une nouvelle phase du dialogue social a été lancée sous la présidence d'Aziz Akhannouch, chef du gouvernement. L'é… |