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Jamais sans mon cash !

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D’année en année, la part du cash dans l’économie nationale ne cesse d’augmenter, suscitant moult interrogations… Si sous d’autres cieux, la dématérialisation est une tendance de fond, au Maroc les espèces, billets et pièces de monnaie ont encore de beaux jours devant eux. Le rapport annuel de Bank Al-Maghrib sur les infrastructures des marchés financiers, les moyens de paiement, leur surveillance et les initiatives d’inclusion financière nous donne un topo général sur les différents moyens de paiement au Maroc.

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Le constat est sans appel : 23% du Produit intérieur brut (PIB) avec 266 milliards de dirhams (MMDH) à fin 2019. La circulation fiduciaire continue de progresser au même rythme (7,2% en 2019). «Au total, le nombre de billets en circulation a atteint l’année dernière 1,8 milliard, alors que les pièces de monnaies se sont chiffrées à 2,8 milliards, soit une hausse de 4,4% en nombre», précise L’Economiste. Le pic est enregistré comme d’habitude pendant la période estivale et les fêtes religieuses. Un niveau record a aussi été atteint au mois d’août 2019 avec 269 MMDH. Les coupures de 200 DH représentent 73% du montant des billets en circulation.

Autres moyens de paiement

Pas de changement pour la structure des paiements scripturaux en 2019. Le rapport de la banque centrale nous apprend que le virement a conservé sa première place avec 42% des échanges, devant la carte bancaire (28% des échanges). Arrivent ensuite les prélèvements (14%) et les chèques (13%). Ces derniers sont en régression de 1% par rapport à 2018, ce qui est en phase avec la politique menée par Bank-Al Maghrib pour développer les moyens de paiement électroniques. Aujourd’hui le Maroc s’arrête sur les utilisateurs des chèques. Le quotidien souligne que les interdictions d’émission de chèque sont en hausse de 3%. Ainsi, 689.000 personnes étaient interdites de chéquier l’année dernière. «Durant cette année, 470.515 nouveaux incidents de paiements ont été déclarés à la Centrale des incidents de paiement, pour un montant de 13,8 milliards de DH», écrit Médias24.

Les Marocains privilégient donc le paiement en liquide. Ceci impacte les dépôts bancaires, renforce l’opacité des transactions et alimente encore plus l’informel. La Banque centrale suit de près ce dossier et communique régulièrement avec les banques pour inverser cette tendance.

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