Temps de lecture : 3 minutes

Accueil / Société / Asphyxiées par le coronavirus, les crèches privées appellent à l’aide

Asphyxiées par le coronavirus, les crèches privées appellent à l’aide

Temps de lecture : 3 minutes

Gros plan

Temps de lecture : 3 minutes

L’Association marocaine des crèches privées (AMPC) tire la sonnette d’alarme et demande une aide urgente de l’État avant qu’il ne soit trop tard. Dans une correspondance envoyée au ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, l’AMPC souligne que les pertes financières des crèches sont estimées à plus de 70% du chiffre d’affaires. De plus, elle demande au ministère de reconnaître officiellement les crèches privées comme étant impactées par la pandémie de la Covid-19.

Temps de lecture : 3 minutes

Quel avenir pour les crèches privées au temps de la Covid-19 ? Nul ne le sait. Une seule certitude, les propriétaires des crèches privées vivent dans le chaos. Dans une correspondanceenvoyée au ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, l’Association marocaine des crèches privées (AMPC) appelle à l’aide. «Nous vous sollicitons afin de vous faire part de notre désarroi, de notre incompréhension face à la crise que vit le secteur de la petite enfance et du préscolaire au Maroc. La reprise semble très compliquée et nous sommes à bout de souffle», souligne le communiqué de l’AMPC.

L’Association alerte les autorités sur la perte de plusieurs centaines d’emplois, ainsi que sur la fermeture définitive de nombreuses crèches dans le royaume. Selon les Inspirations éco de ce mercredi, l’AMPC accuse des pertes considérables. Ces dernières sont estimées à plus de 70% duchiffred’affaires. «Aujourd’hui, nous ne pouvons plus payer les salaires sans reprise d’activité. Nous l’avons fait au détriment de notre trésorerie et de nos fonds propres, de mars à août, mais nous sommes à bout de souffle».

Enseignement à distance inadapté

Par ailleurs, l’AMPC souligne que l’enseignement à distance n’est pas adapté à leur pédagogie de travail. «Nous avons fait de notre mieux pour nous adapter à cette situation inédite en dispensant un enseignement à distance. Mais contrairement aux enfants plus âgés, l’enseignement à distance n’est pas adapté à la tranche d’âge (3 mois à 4 ans) des enfants que nous accueillons. Par conséquent, plusieurs parents ont préféré arrêter la scolarité de leurs enfants sans s’acquitter des frais de scolarité qui représentent notre seule source de revenus», déplore Asmaa Sefrioui, présidente de l’AMPC.

L’association a également alerté le ministère sur le fait que certains centres de loisirs et salles de sports se transforment pour accueillir des enfants de 1 à 6 ans sans être soumis à aucun contrôle ou à des normes sanitaires officielles, rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son numéro du 16 septembre 2020. Une pratique qui risque de poser plusieurs soucis à l’État qui lutte chaque jour pourla baisse du nombre de contaminations par cette pandémie.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 3 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité


Et sur nos réseaux sociaux :

Population, santé, habitat : le HCP livre sa radioscopie 2024

Le document qui vient d'être publié par le Haut-Commissariat au plan (HCP) est d'une extrême utilité pour connaître l'évolution sociale des …

Quelle soutenabilité pour les systèmes de retraite ?

Le système de retraite, confronté à d'importants défis tels que la durabilité de ses réserves et sa capacité à remplir ses fonctions économi…

Et si les jeux vidéo menaient vos enfants au suicide ?

Selon les données de Statistica.com, le marché du jeu vidéo devrait faire un bond en avant au Maroc et devrait générer un chiffre d’affaires…

Aïd Al-Fitr : un engagement envers les traditions familiales et culturelles

Pour Aïd Al-Fitr de cette année, le gouvernement a décrété un congé exceptionnel le vendredi 12 avril 2024, conformément à l'article 3 du dé…

Réforme de la Moudawana : comment satisfaire tout le monde?

LeBrief : Avant de commencer notre interview, en accord ou en désaccord avec notre précédent article, pensez-vous qu’il faille censurer cert…

Réforme de la Moudawana : vers un déclin démographique ?

Les maisons de retraite ne désemplissent pas à l’étranger. Et à nouveau, c’est vers l’Afrique, ce continent plein de jeunes, que l’Europe et…

Administrateurs : marche nationale pour mettre fin à 20 ans de souffrance

Le bureau exécutif de l'Union nationale des administrateurs marocains (UNAM) a organisé, le mardi 2 avril, une conférence de presse sous le …

Fécondité au Maroc : entre reprise légère et influences socio-économiques

Une étude récente menée par le Policy Center For The New South (PCNS) a mis en lumière l'évolution des tendances de fécondité au Maroc au co…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire