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Covid-19 : le Maroc multiplie les efforts pour endiguer la pandémie

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La startup Moldiag a annoncé, ce jeudi 3 septembre, le lancement de la production du test PCR Covid-19 100% marocain. C’est une bonne nouvelle pour le Maroc, d’autant plus que le pays fait face à une grave recrudescence de contaminations au coronavirus ces dernières semaines. De son côté, Khalid Aït Taleb, ministre de la Santé, a souligné dans une nouvelle circulaire l’importance du démarrage précoce du traitement «des cas probables», avant même la révélation du résultat de dépistage.

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Bonne nouvelle pour les Marocains. Ce jeudi 3 septembre, la startup Moldiag a annoncé le lancement de la production du test PCR Covid-19 100% marocain, rapporte Le Matin dans son édition du jour. Selon le journal, Moldiag, qui a été créée par la Fondation marocaine pour la science, l’innovation et la recherche avancées (MAScIR), dispose de la validation de centres biologiques et virologiques de référence, au niveau national et international, notamment celle de l’Institut Pasteur de Paris. Après avoir délivré le 21 juillet 2020 le certificat d’enregistrement de ceproduit, le ministère de la Santé a autorisé sa fabrication et sa commercialisation par la startup, dont la capacité de production est de 1 million de tests par mois. La tutelle a même déjà commandé 100000 kits de dépistage de Moldiag.

S’agissant de la disponibilité sur le marché du kit marocainSars-CoV2, des discussions sont en cours avec des distributeurs locaux potentiels, explique MAScIR dans un communiqué de presse relayé par Aujourd’hui le Maroc. La même source précise que les tests de diagnostic seront fournis aux laboratoires marocains à un prix compétitif, ce qui permettra d’augmenter la capacité de dépistage au Maroc, surtout que le pays connaît depuis plus d’un mois une grave recrudescence des contaminations à la Covid-19. Notons que depuis le 2 mars 2020 et jusqu’à ce jour, 1934269 de tests Covid-19 ont été effectués dans le royaume, à raison d’environ 20000 tests par jour. L’opération de dépistage s’est élargie après le démarrage de l’assouplissement progressif des mesures du confinement le 25 juin 2020, et ce pour contenir au mieux l’expansiondu virus.

Nécessité du lancement précoce du traitement

Toujours dans le cadre des efforts d’endiguement du nouveau coronavirus, le département d’Amzazi a publié le mercredi 2 septembre une mise à jour de la circulaire 70 DELM. Selon Médias24, cette dernière offre une nouvelle définition des cas suspects et des cas probables. Et indique que, désormais, «estconsidéré “cas possible”, tout décès sans cause évidente, survenu après un syndrome de détresse respiratoire et ayant été en contact avec un cas probable ou confirmé ou ayant un lien épidémiologique avec un cluster».

Par ailleurs, la circulaire soutient que le traitement à base de chloroquine «doit être démarré le plus rapidement possible, sans confirmation virologique pour les cas probables et avant réception du résultat de la PCR pour les contacts présentant des comorbidités». Ces derniers, poursuit la même source, seront soumis au protocole sanitaire en vigueur directement après l’examen clinique. De par cette démarche, la tutelle explique vouloir accélérer le «cycle détection-diagnostic-traitement». Notreconfrèredéplorequ’en effet 7 jours en moyenne s’écoulent entre l’apparitionet la signalisation des premiers symptômes, ainsi que le résultat du test de diagnostic. Et 9 jours entre l’apparition et le début du traitement.

En conclusion, la circulaire du ministère de la Santéréitère qu’«attendre le résultat du RT-PCR pour démarrer le traitement ne fait qu’augmenter le risque de complications, la probabilité du décès et prolonger la durée de propagation du virus». Et d’ajouter que dorénavant «les cas asymptomatiques et les cas symptomatiques bénins seront pris en charge à domicile, à condition qu’ils ne présentent aucun facteur de risque».

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