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À fin juillet, la balance commerciale affichait un déficit de 100 milliards de DH contre 122 milliards de DH à la même période l’année dernière. La crise du coronavirus et les mesures pour enrayer la propagation du virus ont fait chuter les échanges de marchandises, même si les frontières n’étaient pas fermées pour ces dernières. Au début de la crise, outre l’impact sur le commerce extérieur, le gouvernement redoutait aussi un assèchement des autres sources de rentrée de devises : recettes voyages, transfert des Marocains résident à l’étranger (MRE) et investissements directs étrangers (IDE).
Recettes en baisse
Après sept mois, les recettes voyages et les IDE affichent des baissesrespectives de 44% et 22%. En revanche, les transferts des MRE, même s’ils sont en repli se comportent mieux avec une baisse limitée à 3,2%. Ils ont atteint 36 milliards de DH sur les sept premiers mois de l’année. Vu la récession sévère dans les principaux pays d’accueil, la baisse des envois de fonds de Marocains de la diaspora aurait pu être bien plus importante. Il faudra attendre la fin de l’année avant de tirer toute conclusion.
Activation salvatrice de la LPL
Mais pour l’instant, le gouvernement a écarté le risque sur les réserves de change en activant notamment la ligne de précaution et de liquidité de 3 milliards de dollars. Résultat : les réserves de change s’affichent à 294 milliards de DH en hausse de 16% depuis le début de l’année. À fin juin, elles représentaient 6 mois et 22 jours d’importations de biens et services ce qui est un niveau confortable. En dessous de 4 mois d’importations de biens et de services, cela devient préoccupant. Les prochaines sorties du Trésor à l’international et les négociations avec les bailleurs de fonds bilatéraux permettront de renforcer le stock de devises qui joue un rôle important dans l’équilibre du dirham.
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