Pour le Maroc qui est importateur, un pétrole cher n’est pas une bonne nouvelle. Les prix du carburant à la pompe vont se renchérir, mais ne seront pas les seuls concernés. Les industriels qui utilisent le pétrole et ses dérivés comme intrant verront leur coût de production augmenter et pourraient le répercuter sur les prix de vente. En outre, la hausse du prix de l’or noir va mettre les réserves de change sous pression parce qu’il faudra plus de devises pour faire face à la facture énergétique. La pression sera d’autant plus forte si les sources de compensation que sont les transferts des MRE, les recettes du tourisme et d’IDE n’assurent pas. Mais, l’économie marocaine a plutôt bien résisté durant les périodes où le baril de pétrole valait plus de 120 dollars. Avec la ligne de précaution et de liquidité (3 milliards de dollars) fournie par le FMI, elle dispose aussi d’une assurance contre les chocs extérieurs notamment pétroliers. Qu’est ce qui fait flutuer les prix du pétrole ? Jusqu’où peut-il encore augmenter ? Quel risque pour le Maroc et le pouvoir d’achat ?
⇒ Nos explications dans le gros plan du jour ⇐
|